J'ai toujours été très surpris de constater que les tarifs des boissons alcoolisées étaient plus bas que celui des boissons sans alcool (si l'on exclut les alcools forts), ceci, malgré les taxes substantielles prélevées. Taxer les produits (trop) sucrés semble à priori une bonne chose, même si les commerçants sont évidemment réticents. De plus, comme pour l'abus d'alcool, l'abus de sucre est d'un coût faramineux pour la société en matière de santé publique. Mais ce n'est pas la raison initiale de cette ponction. Il est question de trouver un peu d'argent un peu partout pour combler ce déficit public tant décrier. Et pour adoucir la note, on nous caresse la fibre terrienne en prétendant que c'est pour soutenir l'agriculture française si mal en point pour cause de mondialisation. Et là, je m'interroge ! Nous allons taxer les produits sucrés pour soutenir une agriculture, donc une part notable produit des betteraves destinées à fabriquer du sucre. La boucle ubuesque est bouclée.
J'ai toujours été très surpris de constater que les tarifs des boissons alcoolisées étaient plus bas que celui des boissons sans alcool (si l'on exclut les alcools forts), ceci, malgré les taxes substantielles prélevées. Taxer les produits (trop) sucrés semble à priori une bonne chose, même si les commerçants sont évidemment réticents. De plus, comme pour l'abus d'alcool, l'abus de sucre est d'un coût faramineux pour la société en matière de santé publique. Mais ce n'est pas la raison initiale de cette ponction. Il est question de trouver un peu d'argent un peu partout pour combler ce déficit public tant décrier. Et pour adoucir la note, on nous caresse la fibre terrienne en prétendant que c'est pour soutenir l'agriculture française si mal en point pour cause de mondialisation. Et là, je m'interroge ! Nous allons taxer les produits sucrés pour soutenir une agriculture, donc une part notable produit des betteraves destinées à fabriquer du sucre. La boucle ubuesque est bouclée.