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POP ROCK – Le baptême discographique vient d’avoir lieu pour ce jeune groupe parisien qui sort donc son premier album. Bienvenu à NEARLY COLORED, un premier disque plein de promesses, d’espoir et de mélodies pop-rock.
La grande famille du monde musical se plaint souvent des méfaits d’internet (téléchargement à outrance, consommation fast-food de la musique). Certains groupes ont néanmoins la chance de se faire connaitre grâce aux réseaux sociaux et d’autres ont même l’aubaine d’être signés sur un label communautaire comme My Major Company qui vit grâce aux internautes et à leur bon cœur (et leur porte-monnaie). On peut trouver cela étrange, mais le concept innovateur a néanmoins permis aux Meltones de sortir ce premier disque NEARLY COLORED qui arrive entre nos mains. Et rien que pour ça, on les remercie. En effet, pour un premier album la barre est placée assez haute avec des titres pour la plupart entrainants et légers.Dès l’entame du premier titre (Audrey) les Meltones font ressortir une touche anglo-saxonne à leur rock. La voix de Thomas Valencelle se confondrait presque dans les aigus avec celle de Chris Martin. Les titres ont certes cette impression de déjà-entendu, c’est vrai qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, mais on ne se lasse pas de ces mélodies efficaces et de ces ambiance chaleureuses. On peut éventuellement se lasser du single "Don’t Stop Breathing", trop répétitif (trop facile) mais pour le reste, c’est pas mal. On retrouve parfois le coté aérien de Coldplay (Secret Rules), des influences plus oldschool qui leur réussissent (l’excellent Dear Leader) ou encore des ambiances feutrées (I Don’t Live Today), loin des tubes pour les ondes qui apparaissent au début du disque. Notons encore la présence de Philippe Zdar (Cassius) à la production pour être complet ainsi que la venue du groupe le 3 novembre au D !Club de Lausanne.
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils ont du talent. Tout ce qu’on déteste… Plus sérieusement avec cette palette dans leur patte, Meltones a bien débuté la partie. Le public répondra-t-il présent ? Affaire à suivre…