Pro Evolution Soccer 2012

Publié le 06 octobre 2011 par Gameinvaders

Depuis le début des consoles next-gen, Pro Evolution Soccer a eu du mal à s’imposer après avoir régné en maître sur l’ancienne génération. Le problème est dû à un manque d’innovation flagrant et à des graphismes pas assez jolis comparés aux nouveaux standards. Qu’en est-il de ce nouvel opus ? On nous a promis du changement, notamment dans le gameplay. PES 2012 veut marquer le coup en se voulant plus dynamique, sociale et réaliste.

Chef oui Chef ! euh Coach !

Pour commencer, juste en arrivant sur le menu principal, on ne voit pas beaucoup de changements par rapport au précédent volet. Mais maintenant, nous avons droit à un fond animé et une rubrique Football Life qui regroupe la Ligue des Masters et le mode Vers une légende, et regroupe aussi le mode online et offline. On voit quelques nouveautés en mode Ligue des Masters comme créer son manager de club, on voit l’apparition de cinématiques brèves et muettes, on note que désormais on peut s’occuper de certaines tâches administratives du club. Appart ça, rien ne change, c’est bien dommage. On note l’existence de l’application MyPES qui relie les joueurs entre eux, histoire de donner une approche sociale au jeu. Par contre, le mode édition s’est légèrement enrichi par rapport à l’an passé. Le nombre de clubs reste assez similaire ainsi que les stades. Toujours pas de Bundesliga, ni de licences officiels pour les clubs de Premier League … Les effectifs ne sont pas totalement à jour, Pastore n’est pas au PSG, Adebayor est toujours au Real Madrid, etc … Une mise à jour arrivera vite pour corriger tout ça, espérons-le.

Mange toi ça Casillas !

Coté visuel, il n’y a pas de grand changement non plus, le gazon est plus joli et les joueurs sont mieux modélisés et même reconnaissables sur le terrain assez facilement. Ils transpirent même ! PES 2012 veut vraiment paraitre plus mature, avec une approche très “téléréalistique” : comme sur un vrai match, on voit des journalistes, cameramen et photographes. Des animations entre chaque ralenti ont été ajoutés (qui sont d’ailleurs assez barbantes au bout de quelques minutes, elles ont tendance à casser le match. Les spectateurs du stade par contre, bah, euh, les pauvres …. N’empêche, la physique de balle est superbe et dépasse largement celle de son homologue FIFA. Les joueurs paraissent toujours aussi « dopés » et infatigables mais c’est ce que l’on aime chez PES donc on ne va rien dire là-dessus. Les commentaires sont un peu plus travaillés que l’année passée avec un tout petit peu plus de punch … par moment. L’ambiance du stade n’est pas trop logique à certains moment, on peut perdre 3-0 avec le PSG, les commentateurs nous disent que les spectateurs commencent à quitter le stade qu’on peut entendre : « Paris ! Paris ! ». Bref, des commentaires moyens mais bien amusant, dommage qu’il y ait toujours des décalages par moment.

L'équipe PES United existe toujours, à part contre Messi

Konami a, cette année, centré ses efforts sur le gameplay qui a subi de gros changements. L’IA a été beaucoup travaillée, les joueurs se libèrent plus facilement pour faire des appels de balle, s’entrecroisent pour déstabiliser la défense adverse, et même faire des contre-appels. Si l’on joue avec un peu d’assistance au moins, on voit que nos coéquipiers récupèrent des ballons plus efficacement. Les défenseurs laissent moins d’espace entre eux et les milieux de terrain, et n’hésitent plus à se couvrir les uns les autres. Les contacts sont aussi plus réalistes qu’avant, même si c’est un peu abusé par moment, il faut avoir un bon dribleur pour espérer pouvoir réussir un simple crochet. L’arbitrage est aussi retravaillé pour laisser une plus grande place à l’avantage lors des fautes, au lieu de siffler à tout bout de chant. L’arbitre ne devait plus avoir de souffle après ça … La dernière nouveauté de PES 2012 est le contrôle de joueur sans ballon sur des phases arrêtées ou non. C’est assez utile mais ça vous demandera un temps d’adaptation pour être bien maitrisé.

PES 2012 devrait contenter les fanas de la série en grande partie grâce à son gameplay retravaillé et très dynamique. Pour le reste, c’est du déjà-vu. Je crains que certains pro-PES préfèreront FIFA12 notamment pour les licences, car depuis le temps, on aimerait les avoir toutes quand même. Malgré tout, PES 2012 reste un bon jeu de football dynamique et attractif, mais reste encore une fois en dessous de son homologue de chez Electronic Arts.

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