À quelques jours d'intervalle, une enseignante de la Manche fin septembre, et une salariée toulousaine de Pôle Emploi aujourd'hui, ont décidé d'entrer en grève de la faim pour dénoncer
la destruction du service public.Dans la Manche, l’institutrice veut dénoncer les suppressions de postes et demander l’ouverture d’une classe
supplémentaire. A Toulouse, la salariée de Pôle Emploi dénonce la fusion ANPE/Assedic et ses conséquences.Partout, les fonctionnaires expriment leur mécontentement et leur lassitude face à la situation de plus en plus difficile
dans de nombreux services publics.Jusqu’où faudra-t-il aller pour que M. Sarkozy et son gouvernement acceptent d’entendre la colère des agents de la fonction
publique, et plus largement, des Français qui subissent les conséquences de la destruction du service public. Classes fermées ou avec trop d’élèves, hôpitaux sous pression, agences de Pôle emploi
qui n’ont pas les moyens de répondre à la demande : la liste ne cesse de s’allonger des dysfonctionnements.Le Parti socialiste appelle le gouvernement à réagir et mettre un terme à sa logique de démantèlement des services
publics.Nous réaffirmons notre engagement à faire cesser la RGPP, et replacer la puissance publique et le service public au cœur de
notre projet pour la France. Le Parti socialiste restera particulièrement attentif aux sorts des deux grévistes de la faim et, plus généralement, de celui de l’ensemble des agents du service
public.