Le public s’est déplacé nombreux pour ce concert : la salle était pleine : 17.000 convives, de tout âge et de tout sexe : en effet, si Booba peut apparaitre dur et brut, il plait aussi au genre féminin, montrant aussi tout simplement que le rap n’est pas qu’une musique de bonhommes pour les bonshommes, mais nous y reviendrons.
Il est 20H00 quand la première partie démarre avec un crew de danseur, là encore mélangeant hommes et femmes en tenue Unkut (Ndlr : la marque de vêtements de Booba). Un show sur des instrumentales lourdes, éléctro-Hip Hop afin de commencer à faire bouger la foule.
A 20H45, BOOBA monte sur scène pour un live enflammé de plus de deux heures quinze.
Booba est là, présent, de temps à autre accompagné de son comparse Mala et toujours épaulé par Dj Mehdi Med : positionné loin en hauteur afin comme le dirait le Duc de “Déchainer les enfers”.
A 21H35 B20 calme le jeu pour rendre hommage à l’un des beatmaker qui a énormément compté pour le rap Français (nb : pour l’électro aussi d’ailleurs) : Monsieur Dj Mehdi : très récemment mort dans un “bête” accident à son domicile. Un mot pour Mehdi : “le prince de la ville, une grosse pensée pour lui”. Booba, propose ensuite à ses spectateurs plusieurs morceaux du premier album du 113 et ce dernier se permet même de rapper dessus.
L’homme de la soirée reprend ensuite son répertoire et le public, de plus en plus participatif reprend en cœur ses titres comme par exemple pour le morceau “Jimmy deux fois” que Booba lance d’ailleurs d’abord accapella.
22H00 : l’artiste propose une exclusivité : le morceau et le clip de Bakel City Gang. Ce dernier est projeté sur l’écran géant situé derrière la scène. Un clip en noir et blanc, violent, propre et fidèle à son auteur, sur une grosse production de Thérapy. (Ce morceau est après Paname, le deuxième single du projet “Autopsie Vol.4″ à venir pour mi Novembre).
Le Duc de Boulogne revient sur scène et Mehdi Med lance “seul le crime paie”, et entame ainsi un medley des morceaux datant des débuts de carrière de Booba : un clin d’œil aux anciens : de son premier album avec Lunatic, car il n’a “pas le temps pour les regrets” … Mais aussi des extraits de “Temps mort” … Booba n’hésite pas à reprendre des morceaux comme “Ma définition“, ou encore “Destinée“, morceau dont le public reprenait là encore le refrain pour ne pas dire qu’il le backait.
Après une quinzaine de minutes, le Mc interroge la salle et plus particulièrement les femmes présentent ce soir là. Il leur offre le morceau « Killer », un des morceau plus doux de son dernier album (Lunatic). Ce morceau est aussi repris par la foule. Viens ensuite accapella, le classique « La Lettre » avant de lancer le plus récent « Lunatic » avec AKON (qui ne s’est pas présenté sur scène).
Mais les connaisseurs ont pu apprécier l’enchainement de ces deux derniers morceaux. De la lettre, morceau issu de l’album du groupe Lunatic où Booba se dévoilait au morceau « Lunatic » il y a finalement qu’un instant (tout est allé si vite) et un moment de la vie du MC - définitivement le patron du « Rap Jeu » en France.
22H30, les lumières s’éteignent, Booba sort de scène : fin du show ?
Non, près de 5 minutes plus tard celui que le public est venu voir remonte dans l’arène et propose encore son flow, son énergie, sa conviction : faire de la musique et la partager avec le plus grand nombre. On ne listera pas les morceaux que l’homme proposera, mais Paname était là …
Il est plus de 23H00 quand ce dernier tire sa révérence, salué par le public qui a pu apprécier un concert rondement mené, avec une alternance de morceaux récents, et d’autres plus anciens.
Maître Yoda peut être fier du DUC …
A venir des vidéos et d’autres photos du concert ! Stay tuned!