A une quinzaine de jours des élections, ça commence à attaquer sévère sur le pan boulot. On court un peu tous partout pour faire tout plein de sujets et je me demande comment nous allons faire pour tenir le rythme jusqu’à l’échéance électorale.
Démocratie, jour 1, des listes il y en a plein et chacun peut voter selon ses idées. Laissons donc les Tunisiens loin des jeux politiques, des jeux d’alliances, des sièges à capter, des postes à pourvoir. Laissons leur le temps de bouffer leur démocratie à pleines dents. On verra bien ce qu’ils en feront.
Le week-end du 23 risque d’être assez fou furieux. Tant pour les journalistes que pour les Tunisiens. Première fois de leur vie qu’ils vont aux urnes sans savoir qui va gagner… Du côté de l’organisation, on attend 2000 journalistes venus de l’étranger (bon, c’est seulement pour nous soulager parce qu’on a beau être des journalistes augmentés, on n’est pas des surhommes…)
En plus, une nouvelle loi est susceptible de passer sur le suivi de la campagne. Les journalistes n’auraient le droit de suivre que la campagne, justement, et pas les partis, et cette loi s’appliquerait aussi aux journalistes étrangers… Stand by, comme d’autres qui attendent dans un état plus critique, en attendant d’en savoir plus, on continue à travailler.
En cours, un autre papier sur les Islamistes… Qu’est-ce que vous avez tous en Europe à vouloir des papiers sur les Islamistes ? C’est assez hallucinant. En cours aussi, un sujet radio de 5 minutes pour les Belges, un enrobé pour les Suisses, des propositions de sujets à gauche à droite… un œil sur les voisins (oui, ça titille, et alors ?) et l’autre sur les réseaux sociaux, archi présents dans cette campagne.
D’ailleurs, tiens, en ce moment ce sont les 3e rencontres des activistes et blogueurs du monde arabe à Tunis. J’ai fait un sujet pour les Marocains.