Au Centre Joë Bousquet de Carcassonne, une exposition des éditions Thierry Bouchard.
Quelques-uns parmi ceux qui fréquentent souvent les abords de la chambre de Joë Bousquet connaissent intimement l'œuvre et les éditions de Thierry Bouchard qui nous a quittés voici trois ans, le 12 août 2008. Par contre, peu de languedociens avaient une idée précise de ce que René Piniès, impeccable commissaire de cette exposition, souhaitait déployer au cœur de la Maison des Mémoires du 53 de la rue Verdun. Pour le public qui assista vendredi 30 septembre à l'inauguration, la découverte de l'événement Thierry Bouchard, poète, imprimeur, typographe, éditeur avait la saveur de l'inconnu. Comme l'indiquait discrètement René Piniès dans son discours d'introduction, cette exposition peut engendrer une modification de nos perceptions immédiates. Se passionner pour la silencieuse trajectoire d'un éditeur qui vécut l'essentiel de son parcours en bordure de Saône et de canal, dans un écart de la Bourgogne, entre Dôle et Dijon, au 30 du Quai de la Hutte, à Saint Jean de Losne, cela suscite déplacements et changements de paramètres, un rapport Nord-Sud qui n'a rien de coutumier.
Principalement avec des amis proches et très peu de rémission - les finances étaient maigrichonnes, l'isolement provincial fut implacable - avec beaucoup de précocité, d'autonomie et d'inventivité, Thierry Bouchard traça sa voie pendant trente-trois années, entre 1975 et 2008. Il avait vingt-et-un ans quand son aventure commença, avec l'appui de deux compagnons rencontrés à Dijon, Laurent Debut et Jacques-Rémi Dahan (ce dernier signait ses poèmes sous le pseudonyme de Rémi Pharo). Très vite, alors qu'il était armé pour réussir sans trop de souci une agrégation de philosophie - il aimait profondément le grec ancien ; pour seulement un point et demi de retard, il ne fut pas admis au concours de l'École Normale Supérieure - Thierry Bouchard avait fait le choix d'une vraie radicalité : ce n'étaient pas l'enseignement ou bien l'université, c'était dans la proximité des presses de Darantière le métier d'éditeur-imprimeur et la poésie qui le requéraient totalement.
Parmi les premières vitrines de cette exposition, on découvre la revue Brandes qui fut le lieu d'une première scission et qui devint quelques semestres plus tard, le nom des éditions de Laurent Debut (1) : le titre de cette revue évoque "une bruyère qui croît dans les terrains incultes". À côté de cette première tentative, voici deux titres de Gaston Puel, les numéros deux et trois du catalogue des éditions Thierry Bouchard : d'abord Tromba et ensuite le nom d'un château cathare, Puivert, des livres imprimés en septembre et décembre 1975. À l'intérieur de ces premiers livres, on découvre les travaux de deux artistes, James Guitet et Jean-Baptiste Lysland : Lysland était le pseudonyme qu'avait adopté Thierry pour signer ses travaux dans les registres de la poésie et des arts plastiques. Avec Jacques-Rémi Dahan et Laurent Debut, Thierry Bouchard avait pendant cet été fondateur de 1975 rencontré en Ariège des hommes du Sud, Jean Malrieu (1915-1976) et Gaston Puel, qui furent avec l'audois René Nelli et le nordique Pierre Dhainaut quelques-uns des premiers auteurs de cette minuscule maison d'édition.
Thierry Bouchard était un homme de solitude gouverné par un sens profond de l'amitié. Comme le souligne le parcours de cette exposition, Gaston Puel, son grand aîné de Veilhes dans le Tarn, et puis à partir de 1980, une manière de frère très amical venu d'une plus lointaine région, le graveur praguois Petr Herl, ce sont les deux personnes qui furent aux côtés de Thierry Bouchard les acteurs essentiels des éditions du 10 quai de la Hutte. Pendant ses premières saisons, la maison de Saint Jean de Losne arbora provisoirement l'enseigne de La Louve de l'hiver, un vocable de grand refus inspiré par un extrait du placard de René Char La Provence, point oméga qui s'était insurgé en face de l'installation d'anti-missiles sur le plateau d'Albion (2).
Ce premier nom s'effaça au profit de plus brèves initiales - Th. B - qui s'affirmèrent pleinement en 1977, lorsque Thierry entreprit des chantiers de très belle ambition. Trois livres parfaitement mémorables, de bien plus grands formats par rapport aux livres antérieurs parurent pendant cette année charnière : Matériel pour un Don Juan, de Michel Butor avec une lithographie en quatre couleurs de Pierre Alechinsky qu'on aperçoit dans l'escalier de la Maison des Mémoires, Croissances de Charles Juliet avec deux lithographies de Michel Carrade et puis surtout, un ouvrage dont l'inspiration procédait pour partie du grand recueil collectif auparavant édité chez Fata Morgana, Celui qui ne peut se servir des mots, les Trois remarques sur la couleur qui associèrent dans une forte dualité, le 22 septembre 1977 (achevé d'imprimer), composé à la main sur les presses de Darantière, en Bodoni romain de 18, sur des vélins d'arches de 32 x 25 cm, un texte d'Yves Bonnefoy et cinq lithographies, les coulures en rouge et noir de Bram Van Velde.
Un tapuscrit l'indique au centre d'une vitrine horizontale de la première salle d'exposition du Centre Joë Bousquet, l'interlocuteur le plus permanent de cet éditeur était Gaston Puel qui fut autrefois sous le préau d'une école de village, à la fois le poète et l'éditeur des livres de La Fenêtre ardente. Avec humour, rigueur et disponibilité, Puel fut pour Thierry un référent constamment présent, "son maître dans la discipline du tir à l'arc mental". En 1978, Puel et Bouchard décidèrent d'unir un peu de finance, leurs choix d'auteurs et leurs affinités électives afin de créer une collection qui s'intitula "Terre". Le premier livre qu'ils imaginèrent, Lieu-dit de Jean Malrieu parut le 20 novembre 1978. Par la suite, jusqu'en juillet 1982, neuf recueils de format 25 x 16 cm parurent dans cette collection : entre autres, Les poèmes du chanvre indien de René Nelli, Le royaume d'eau très vaste de Pierre Della Faille, Terre-plein de Gaston Puel, Le retour et le chant de Pierre Dhainaut et Afin que tout soit de retour de Christian Hubin.
En contrepoint de ces entreprises, plusieurs livres "uniques", conçus et déclinés dans des formats étonnamment inventifs (par exemple le 16 x 16 cm des Treize poèmes du livre et du passage de Jean-Baptiste Lysland ou bien Le mur transparent de Silvia Baron Supervielle qui mesure 19 x 13 cm) trouvèrent lieu et formule chez Th.B. Leur liste est longue, leur diversité est constamment rebondissante, ce fut joie de pouvoir contempler à Carcassonne quelques-uns de leurs papiers, couvertures et frontispices. On découvrait par exemple les collages à la façon de Max Ernst réalisés par Jean-Baptiste Lysland pour Les maisons de feuillage de Jean Malrieu, Noir asile de Rémi Pharo qui fut illustré avec des images de fruits, des grenades convoquées sur de grandes pages par un peintre récemment disparu, Nasser Assar. Pour Bruissements de Philippe Denis, on affectionnait vivement une pointe sèche de Gilles du Bouchet, par ailleurs présent à Carcassonne le soir de l'inauguration. Chez Todtnauberg par Truinas, les fleurs de Jean-Michel Reynard, on découvre trois gravures de Miklos Bokor. De même encore, le catalogue Th.B comporte des titres étonnants de Victor Segalen comme par exemple Peintures (cinq poèmes inédits) et les Trois lettres inédites de 1913 & 1914 à propos d'une mission archéologique en Chine, un format 14 x 10 cm.
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Thierry Bouchard joua un rôle de première importance pour l'émergence de l'œuvre de son proche ami de la Côte d'or, Pascal Commère dont les premiers ouvrages de poésie parurent chez Folle avoine et chez Th.B ; en 2003, il fit paraître de Pascal Commère son Petit mémorial dans la buée de Louisfert . Pierre Chappuis, Hubin et Dhainaut publièrent assez fréquemment à partir de ses presses. Tout indique que Pierre-Albert Jourdan (1924-1981) - J-B Lysland confia une suite de ses poèmes au n°8 de la revue Port-des Singes - fut un auteur pour lequel il élargissait volontiers son catalogue. De Jourdan, Th.B publia L'entrée dans le jardin avec un frontispice de Jacques Hartmann ainsi qu'un texte à propos des aquarelles d'Anne-Marie Jaccottet : trois années après son décès, le quai de la Hutte rassembla en avril 1984, un hommage pour sa mémoire, avec des textes de Bonnefoy, Gaspar, Leclair, Munier, Réda et Paul de Roux. Dans d'autres pans de ce parcours, il faut remarquer des livres atypiques comme La mort a ses images qui réunissait en 1985 Christian Gabrielle Guez Ricord et Jean-Jacques Ceccarelli, Avril, précédé de Fraîchir d'André du Bouchet ou bien encore, Sur de grands cercles de pierre où l'on retrouvait Yves Bonnefoy et Jacques Hartmann.
Thierry Bouchard affectionnait grandement les coéditions, en particulier celle qu'il mena avec les éditions Folle avoine. Il imprima plusieurs des livres de L'homme au sable forgés du côté de Charles Nodier et de Petrus Borel par son ami Jacques-René Dahan dont l'érudition est infatigable (3). On aperçoit dans l'angle d'une autre vitrine quelques-uns des ouvrages de L'homme au sable : de Petrus Borel Le fou du roi de Suède (1981) et puis de Charles Nodier, De l'influence des grands hommes sur leur siècle (1979), La fièvre et autres contes, (1986) ainsi qu' Apothéoses et imprécations de Pythagore (1992).
Une place particulière est à très juste titre accordée au grand travail accompli pendant une vingtaine d'années en concertation étroite avec Petr Herel. René Piniès a eu soin de disposer sur le mur du fond et dans le corridor qui conduit à la chambre de Joë Bousquet plusieurs échantillons de leur collaboration au sein d'une entité différente de Th.B, Labyrinth Press. Avec Herl qui partit par la suite à Camberra en Australie mais qui garda le contact avec l'hexagone, une vingtaine de livres virent le jour. Parmi ces derniers figurent des Fragments et grains de pollen de Novalis, une nouvelle version de Zone d'Apollinaire, une étonnante traduction de Georges Séféris Sur un soleil d'hiver, La peau du fantôme, un texte de René Daumal, ainsi qu'une nouvelle version d'un poème de John Donne traduit par Thierry, Hymme à Dieu, mon Dieu, du fond de ma maladie. A la faveur d'une exposition et d'un catalogue voulus par Bernadette Blandin à la Bibliothèque de Beaune, en janvier-février 1988, Thierry Bouchard explicita remarquablement le sens de cette collaboration dans un texte que l'on peut consulter plus loin, en guise de contrepoint pour cet article.
Au terme de l'inauguration, avant que plusieurs écrivains ne viennent faire lecture publique de textes publiés par Th.B, il y eut un moment d'émotion et d'apaisement lorsqu'Henri, le jeune fils de Thierry Bouchard aujourd'hui âgé de dix ans, "l'enfant qui voulait devenir ornithologue " entreprit de lire quelques-uns des vers de son père : on ne sait en effet pas assez, je l'avais évoqué dans une autre chronique de Poezibao que Jean-Baptiste Lysland / alias Thierry Bouchard fut un poète ainsi qu'un traducteur de l'anglais et du grec.
Au lendemain de cette inauguration, les 1 et 2 octobre, une manière de colloque réunissait rue de Verdun une douzaine d'intervenants conviés pour évoquer René Nelli et Joë Bousquet. Trois communications furent particulièrement marquantes. Jean-Louis Clarac qui avait autrefois entrepris, à l'instigation de Ginette Augier, rencontrée au lycée de Montauban, une étude des Sonnets monosyllabiques, évoqua la poétique transitive de René Nelli. Un passionnant duo de Jean-Marie Barnaud et Katy Barasc (4) fut improvisé à propos des Désordres de l'écriture de Joë Bousquet.
Comme de coutume, les conversations menées dans les coulisses du colloque, les repas pris en commun et les mails qu'on envoie pour garder contacts apportèrent une précieuse brassée d'indices et de nouvelles. On évoqua l'exposition pionnière qui s'était déroulée avant l'été à la Bibliothèque municipale d'Auxerre, autour de Thierry Bouchard, grâce aux prêts d'un médecin bibliophile, Rachid Bordji. Pierre Chappuis, Michel Plagnoux, Gisèle et Franc Ducros me racontèrent brièvement la passionnante semaine qu'ils avaient vécue en juillet pendant le colloque de Cerisy consacré à André du Bouchet. Il fut aussi question dans les conversations de la très précise et très précieuse bibliographie de Th.B établie par Jacques-Rémi Dahan et du recueil de textes coordonné par Christian Hubin et François Lallier que devraient prochainement publier, toujours en hommage à Thierry Bouchard, Georges Monti et Le Temps qu'il fait : l'un des textes de cet ouvrage collectif est une très belle contribution de Pascal Commère intitulée "Thierry Bouchard dans le labyrinthe". Jean-Marie Barnaud me parla longuement de son voisin de Mougins, l'universitaire niçois Jean Onimus (1909-2007) avec lequel il avait noué une profonde amitié. Gérard Truilhé des éditions Trames, qui venait de l'Aveyron et qui édite aussi Gaston Puel et Bernard Vargaftig, précisa qu'une présentation d'un nouveau livre de Bonnefoy De grandes ombres, avec des dessins de Farhad Ostovani allait se dérouler le 7 octobre chez Nicaise à Paris. Les deux responsables du Centre Joë Bousquet, René Piniès et Serge Bonnery se souvenaient de l'exposition qu'ils avaient réalisée autour de Jean Capdeville, décédé à Céret à la fin de juillet 2011, à l'âge de 93 ans. Ils m'annoncèrent qu'ils pensaient pouvoir consacrer une partie de l'année 2012 à Armand Gatti. Dominique Bondue, l'animateur du Banquet du Livre confirma qu'une session autour de Joë Bousquet, de René Nelli et de Pierre Reverdy se déroulera à Lagrasse les 11, 12 et 13 novembre. "L'avenir dure longtemps", voilà ce dont on peut se persuader quand on quitte Carcassonne : tout semble indiquer que le passé immédiat d'une entreprise comme celle de Thierry Bouchard n'appartient pas à quelque chose de douloureusement révolu.
J'ai pris le train du retour sans pouvoir prendre le temps d'écouter les communications du dimanche matin : Bernard Noël parlait de poésie, Franc Ducros traitait la question du Livre selon Mallarmé et Manet. Pendant la veille, je m'étais rendu en bordure du boulevard de ceinture jusqu'au 23 de la rue du Palais qui fut la demeure de René Nelli, la maison que son père avait construite. Nelli est décédé le 11 mars 1982, sa veuve n'est plus de ce monde depuis 2007. Eh bien, au 23 de la rue du Palais dont la réhabilitation est prise en charge par le Conseil Général de l'Aude, on a la joie de revoir intacte la petite sonnette qui permettait de signaler au poète qu'on venait lui rendre visite.
Alain PAIRE.
Le Centre Joë Bousquet de Carcassonne est ouvert au public du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18h. On y découvre une exposition permanente qui se développe autour de la chambre de Bousquet. L'exposition Thierry Bouchard est visible jusqu'au 26 novembre 2011.
Le Centre Joë Bousquet a publié des ouvrages qui ont trait au parcours de Bousquet ou bien aux questions de l'édition et du rapport peinture / poésie. Ces livres sont faiblement diffusés, mieux vaut les commander au 53 de la rue de Verdun, 11000 Carcassonne, tél 04.68.72.50.83. En premier lieu, on mentionnera deux ouvrages de belle facture : Joë Bousquet ou le génie de la vie un ensemble de 384 pages, avec des textes d'Alain Freixe, Maurice Nadeau, Ginette Augier, Adriano Marchetti, Serge Bonnery, Félix Castan, Jean-Louis Clarac et Jean-Marie Barnaud, et Au gîte du regard qui réunit les photographies de Joë Bousquet réalisées par Denise Bellon en 1946 et 1947. À quoi s'ajoutent de plus petits ouvrages de prix modique qui retracent le travail effectué lors des expositions du Centre. Ces recueils évoquent depuis 1999 avec toutes sortes de documents écrits et de reproductions les travaux de plasticiens ou d'écrivains comme Bernard Noël, Francis Picabia, Gaston Puel, Françoise Dumayet, Jean Capdeville, Pierre André Benoît, Jean Lissarague ou André Velter. La prochaine exposition du Centre Joë Bousquet sera consacrée du 16 décembre 2011 au 17 mars 2012 aux éditions de Rivières qui prennent le relais de Pierre André Benoît.
(1) Les éditions Brandes de Laurent Debut ont publié des livres de Pierre Albert-Birot, Pierre Bettencourt, Christian Bobin, Claude Louis-Combet, Jacques Derrida, Jean Daive, Jacques Dupin, Roberto Juarroz, Gilbert Lascault, Marc Le Bot et Gérard Titus-Carmel.
(2) Citation de Char qui figurait au dos du premier catalogue des éditions Thierry Bouchard : "Nous nous battons pour un site où la neige n'est pas seulement la louve de l'hiver mais aussi l'aube du printemps. Le soleil s'y lève sur notre sang exigeant et l'homme n'est jamais en prison chez son semblable. À nos yeux ce site vaut mieux que notre pain, car il ne peut être, lui, remplacé".
(3) Jacques-René Dahan est l'auteur d'une somme, Visages de Charles Nodier, recueil d'articles publié par les PU Paris-Sorbonne, collection « Mémoire de la critique », 2008. Il a préfacé chez Slatkine l'édition de la Correspondance de jeunesse de Nodier. Chez Plain-Chant (1977), cf son édition de la Correspondance croisée de Victor Hugo & Charles Nodier. Cf aussi chez José Corti sa présentation de l'Album d''un pessimiste par Alphonse Rabb. Jacques-René Dahan est par ailleurs le président de la société des amis des musées de Langres : cf dans Eponine et Sabinus (éditions Gueniot) sa présentation de la Naissance d'un mythe.
(4) Katy Barasc a participé à l’édition de l'Œuvre romanesque complète de Joë Bousquet chez Albin Michel. Elle a publié "Pour une phénoménologie de la perversion" dans Joë Bousquet ou le génie de la vie. Dans les Cahiers Simone Weil, un article sur la correspondance Weil-Bousquet. Elle a fait partie du comité de rédaction de la revue Masques (1979-1986), où elle a publié des articles sur Nathalie Barney, Djuna Barnes, Virginia Woolf, Colette, Jeanne Galzy. Katy Barasc est philosophe, elle a coécrit avec Michèle Causse un ouvrage encore inédit : Requiem pour il et elle : les Sapiens ou la fin d’une imposture.
Photos, de haut en bas :
Milieu des années 70, portrait photographique de Thierry Bouchard.
Bernard Noël et Gaston Puel, lecture de textes édités par Thierry Bouchard. De gauche à droite pendant l'inauguration de l'exposition, une photographie de Thierry Bouchard devant un livre illustré par Olivier Debré, Amanda Warff-Bouchard, Henri Bouchard et Petr Herel.
Bernard Noël et Gaston Puel, lecture de textes édités par Thierry Bouchard.
Au 23 de la rue du Palais, la sonnette et le petit cartel pour aller à la rencontre de Nelli.