Doctor Who - 3.02 - The Shakespeare Code

Publié le 12 avril 2007 par Heather

Dans l'Angleterre Shakesperienne, ce nouvel épisode nous offre une sympathique remontée dans le temps très dynamique. On retrouve le charme de la série à travers des dialogues remplies de références culturelles, tandis que Shakespeare tire assez bien son épingle du jeu, figure historique et mythique de la littérature britannique tout autant que personnage à la fois mélancolique et sombre par moment, flirtant l'instant suivant avec Martha. Une personnification intéressante et bien pensée, très humaine finalement.

Excitée par son premier voyage à bord du TARDIS, l'enthousiasme de Martha est si communicatif qu'on crierait presque "huzza" derrière son écran, en assistant à la représentation d'une pièce de théâtre. Mais Shakespeare semble se trouver sous une influence mystérieuse. Le docteur enquête, Martha s'émerveille, et l'écrivain comprend vite qu'il n'a pas seulement à faire à des gens venant de "Freedonia". Les dialogues fusent, les citations célèbres aussi ('hmm... to be or not to be... tiens, je pourrais m'en resservir ^_^). Les échanges entre Shakespeare et le Docteur sont de véritables bijoux de dynamisme et d'humour, à commencer par l'introduction avec le classique papier psychique... qui se révèle sans effet sur l'écrivain.

Shakespeare se révèle être en fait sous l'influence d'aliens sorcières qui veulent utiliser le théâtre et la puissance des mots de l'auteur pour faire revivre leur race. Ces aliens très Hocus Pocus sont d'un kitchissisme d'horreur assumé dans la droite lignée de ce que nous a habitué la série. Jouant sur les codes du genre avec inspiration, l'épisode nous offre un bon équilibre des genres, permettant de mêler des éléments tirés du contexte historique de la Renaissance et une touche de science-fiction nécessaire. Et puis, rien que pour entendre Martha s'écrier "Expelliarmus" (Harry Potter -épisode d'ailleurs rempli de références à l'oeuvre de JKR) en cherchant un mot ayant un certain pouvoir : tout bonnement excellent ! Certes, la série tombe dans quelques excès dans la scène où les créatures tentent de s'enfuir après l'incantation finale, mais c'est un détail.

Dernière touche d'humour : Le Docteur et Martha sont obligés de partir précipitament, comme la Reine Elizabeth Ier, venue féliciter Shakespeare reconnaît, avec horreur, sur scène, le Docteur...

Bilan : Un épisode sans doute très classique, mais qui reste efficace, avec une touche humouristique qui fait mouche et une mine de références culturelles, avec notamment le petit guide explicatif des voyages dans le temps par un cinéphile.

Au programme de samedi prochain : New New York. Huzza ! ^_^