Miguel Benasayag, in Regards, n° 12, été 2011 (extrait 1)

Publié le 06 octobre 2011 par Xavierlaine081

 

Toute information sale, trop proche de la terre, de la vie ou du corps est dévalorisée. Ce qui vient de l’empirisme est systématiquement marginalisé parce que nous évoluons dans une société où la technique règne sans partage. Ce qui vient de l’extérieur est considéré comme un symptôme qu’il convient d’écraser. Celui qui dirait qu’il est angoissé pour des raisons climatiques ou des processus sociaux pourtant bel et bien vecteurs d’angoisses, passerait pour fou.

Il y a là un réductionnisme très dangereux. Ecraser les symptômes est la pire chose que l’on puisse faire.