Ce troisième épisode peut se diviser en deux parties, inégales de durée.
Le premier tiers nous éloigne de la science pour nous plonger dans les méandres budgétaires. L'administration américaine décide d'une réorganisation de son financement à la science et le NorBac est dans la ligne de mir du nouvel homme en charge de ces coupes... accessoirement futur ex-mari de Rachel, avec lequel elle traverse un divorce très malsain, se disputant la garde de leur fils. De quoi poser le décor d'une plaidoirie en faveur du NorBac perdu d'avance. D'autant que Wes a affirmé qu'il comptait sur David pour se montrer diplomate et persuasif. Autant dire que l'on imagine mal qu'il puisse ressortir quelque chose de positif d'une confrontation entre David et un bureaucrate arrogant de l'administration Bush. Ce qui devait arriver arrive... David finit par partir en claquant la porte, non sans avoir dit ses quatre vérités audit bureaucrate-homme d'affaires. Rien de très surprenant. Un quart d'heure pour nous montrer l'équipe hors du laboratoire, David sobre depuis 3 semaines. Mais aussi, je l'avoue, démontrer que l'absence de Caroline se fait durement ressentir. Wes s'en tire très bien je pense, mais face à David, la confrontation n'est pas égale comme elle l'était du temps de Caroline. D'autant que le regard de ses "subordonnés" n'est pas le même. Caroline était respectée. Wes... C'est Wes. C'était celui à qui on donnait les ordres jusqu'à présent. Enfin, laissons lui le temps de s'installer.
Durant toute cette longue introduction, David reçoit des messages l'informant d'un virus se propageant à Los Angeles. Les malades meurent sans que les hôpitaux puissent les soigner, ni identifier le virus. Une petite enquête quasi policière permet à David et Carlos de remonter au lien qui unit tous les malades, un week-end (très) festif dans un hôtel. Bizarrement, l'organisateur n'est pas atteint comme les autres. Son organisme combat le virus, mais la question clé est : comment ? La storyline ne fait que commencer car des cas sont signalés dans une autre ville américaine en fin d'épisode. Donc il est un peu tôt pour apprécier l'intrigue.
Par ailleurs, fidèle aux histoires parallèles, l'épisode réintroduit Owen -je pensais que l'ado de la saison serait plutôt le fils de Rachel, mais Owen va avoir son intrigue, scientifique cette fois. C'est une bonne idée de développer le thème que David avait survolé l'an dernier des gènes et de l'addiction (bon, tant qu'ils ne nous sortent pas le gène du suicide déjà copyrighté, hein... [désolée de la disgression, c'est contextuel] ^_^ ). Une scientifique russe -la nationalité à problème par excellence- propose de "guérir" Owen, en lui donnant un traitement en cours d'expérimentation, qui corrigerait ledit gène. Idée qui n'enchante pas du tout David, très douteux devant cette expérience. Les ennuis d'Owen en prison poussent l'adolescent à vouloir accepter l'offre. A suivre ici aussi...
David effectue un retour à la normal dans cet épisode. En retard pour son avion ^_^, de mauvaise humeur mais sobre, avec une tirade contre la politique de Washington et un jonglage entre les sujets de préoccupation. Certes, encore un peu fatigué, mais il est revenu sur la bonne voie. Parallèlement, on n'apprend que Jill est effectivement toujours en vie (on n'avait vu que l'enterrement de Caroline). Profondément secouée, ne souhaitant pas revenir, ce coup de téléphone depuis la plage ressemble bien à un au revoir. Du personnage comme de l'actrice. En effet, Sarah Strange joue depuis l'automne 2006 dans la série Men in trees sur ABC, série qui a été renouvelée pour une seconde saison... Tous ces départs bousculent quand même quelque peu l'équilibre de la série. Il va falloir surveiller, même si l'attachement à l'ambiance et aux personnages joue pleinement de mon côté.
Bilan : Un premier quart d'heure sur les aléas budgétaires qui permettent de remettre David sur pied, puis la série repart dans la science, avec ce mystérieux virus, mais également le thème du traitement génétique avec Owen réintroduit. Sympathique.