« Les all blacks sont les meilleurs joueurs du monde. Mais favoris ou non, c’est un match qui dure 80 minutes. Si on joue mal, on prendra 150 points, sinon alors, il y a aura match. Tout peut arriver. » Scelzo estime que les argentins craignent les blacks mais cela n’empêchera pas les « Gauchos » d’être surmotivés : « c’est bien de sentir la peur, à condition qu’elle ne te paralyse pas et qu’elle te permette d’être motivé sur le terrain. On sait qu’ils n’ont pas de point faible. Mais ils n’ont plus Carter et son remplaçant, aussi bon soit-il, n’a pas la même influence sur l’équipe. »
Alors quel est la clé pour l’Argentine si elle souhaite créer la sensation dimanche à Auckland ? « Il faut qu’on joue le match de notre vie, comme toujours. On doit être à 150%, que ce soit pour plaquer, à la mêlée, aux touches, dans toutes les situations de jeu. On ne doit rien leur laisser, pas un seul espace, sinon ils vont nous tuer. Et après le match, j’espère bien pouvoir célébrer avec mes compagnons, » termine Scelzo avec un large sourire. Il semble confiant dans la possibilité de réaliser le plus gros coup de l’histoire des coupes du monde de rugby.