Du fin fond de ma campagne vendéenne, alors que ma seule préoccupation était de savoir si le temps me permettrait d’aller à la plage, j’ai lu Lipstick Jungle…
J’étais en vacances, je voulais une lecture facile… ça a été le cas. Le style de Candace Bushnell est efficace, on tourne les pages sans aucune difficulté.
Mais bon… Je n’ai pas du tout accroché avec l’intrigue : en gros, la vie de Nico, Wendy et Victory, trois new-yorkaises parmi les 50 femmes les plus puissantes de New-York. Et les pauvres chéries sont tellement riches que ça en devient difficile avec les hommes… Wendy a un mari trop intéressé. Victory trouve un mec plus fortuné qu’elle, et vous comprendrez bien que c’est compliqué à gérer. Nico a un jeune amant, ce qui lui pose des problèmes existentiels (tromper c’est vraiment pas bien, surtout avec plus jeune que soi). Un questionnement moral qu’elle n’a plus du tout dès qu’il s’agit de travail, puisqu’elle écrase tout ce qui bouge (surtout des hommes) pour pouvoir gravir les échelons.
Loin de moi l’idée de remettre en cause le « girl power » mais j’ai trouvé ça cliché et superficiel. Je suis vraiment passée à coté de ce roman. Ces histoires de nanas quadragénaires m’ont vite saoulée, presque irritée. Comme quoi, en vacances, la « chick lit » n’est pas forcément une valeur sûre.