Cette semaine en France sort « Drive », un film de Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling primé à Cannes
Drive, le polar eighties du danois Nicolas Winding Refn avait laissé le public de Cannes en pâmoison au printemps dernier qui lui avait décerné le prix de la mise en scène. Une chronique lancée à toute allure dans un univers épuré et hyper efficace, régi par les grosses cylindrées et les néons multicolores. Un peu comme si Fast and Furious rencontrait son côté obscur et torturé, et avait mis au volant une sorte d’anti-héros romantique et violent à la fois.
Drive sort donc cette semaine sur les écrans français. Mais la véritable attraction du film est évidemment Ryan Gosling, jouant magistralement son rôle, perdu entre des scènes d’une violence inouïe et d’autres d’une tendresse absolue. On le voit alors endosser un rôle de mécano-nerd, à la limite de l’autisme parfois, donnant la réplique en de rares occasion à Carey Mulligan, parfaite femme au foyer délicate prise en étau par son entourage. La lumière du film est bouleversante, la bande-sonore enivrante, et les quelques balades en voitures paraissent étirer le temps de manière phénoménale. Le prix de la mise en scène à Cannes n’a donc pas été usurpé, loin de là, pour ce road movie ultra-stylisé mettant aux commandes le nouveau beau-gosse d’Hollywood, déjà apte à déchaîner des légions de fans à chacune de ses apparitions en public.
Le synopsis : Un jeune homme travaille comme cascadeur pour le cinéma et est mécanicien dans un garage. La nuit, il aide des malfaiteurs à réchapper de la police grâce à son talent pour la conduite. Un jour, il rencontre sa voisine dans le couloir de son immeuble, et rien ne sera plus pareil…
Drive, de Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston…