Marsatac 13ème édition, c’est 3 jours d’un festival qui fait vibrer plus d’un marseillais. Ce sont aussi 9 000 personnes réunies autour de la musique grâce à 3 scènes hautes en couleurs !
Je vais tenter de vous donner un aperçu de ce que mes cages à miel ont réussi à déguster lors du 2ème jour du festival !
Direction la grande scène de la Cartonnerie en passant par l’accès VIP – Presse : c’est quand même pas tous les jours qu’on a une telle possibilité ! Merci l’équipe du #Marsatac.
21h le son décolle avec Stupeflip : superbe mise en scène à l’image du groupe. Ils sont nombreux à être au rendez-vous. Je ne vais pas vous le cacher, ce n’est pas du tout à mon gout mais je l’avoue j’ai pris une belle claque sur le jeu de scène du groupe. Ils ont réussi à me mettre dans l’ambiance du festival !
Sur cette même scène ce sera Xzibit qui prendra la relève. Cependant sur la scène du Cabaret Aléatoire, Pigeon John me siffle dans l’oreille gauche et j’y résiste pas ! La révélation du label de General Elektriks n’a plus à faire ses preuves dans mes cages et sur scène il aura encore réussi à me faire vibrer. Son Dragon Slayer prend un envol tout mérité quand il passe du studio au live !
Bon par contre, là tu te rends compte que les festivaliers sont dans la place : on a pris 20 degrés dans la salle et c’est pas à cause du soleil qui s’est couché depuis un bon moment !
Je vous aurais bien décrit Under Kontrol sur la scène de la Seita mais impossible d’entrer dans la salle prise d’assaut par leurs fans… Alors après un petit rafraichissement, retour au Cabaret Aléatoire pour vibrer avec le poète et funky-man Anthony Joseph. Le bonheur d’avoir la sensation de revivre la belle époque de Shaft ! Accompagné de The Spasm Band, l’homme a une forme olympienne et nous le transmet jusque dans les tripes. Un déhanché so funky, un saut sur les enceintes et il n’y a qu’un pas à faire pour qu’il se retrouve dans la foule !!! Vraiment un instant musical fort en partage.
A l’opposé, scène de la Cartonnerie, Theophilus London met le feu avec son style décalé. Il ose beaucoup et tout son groupe (et ses groupies) sont dans l’ambiance : habits de lumières, sneakers à la mode, flow déjanté… Bon par contre, il faudrait revoir les balances car entre les instrus et la voix de l’artiste, il n’y avait pas de juste milieu… Mais ne disons pas trop de mal sur Theophilus car il a quand même bien enflammé le dance-floor !
Et pendant ce temps Filewile, groupe suisse d’électro-rock fait son apparition sur scène. Tu peux en prendre plein les mirettes car la scène du Cabaret Aléatoire est vraiment faite pour eux !
Dommage de les avoir programmés en même temps que nos très attendus marseillais, les Chinese Man. Donc retour à grandes enjambés vers la Cartonnerie… Bon, il a fallut jouer des coudes et inspirer profondément pour arriver vers la scène mais tout aussi heureux que Matéo, Sly et High Ku de se retrouver à la maison ! Porté par des vidéos bien ficelées, le groupe joue avec son public et leurs machines de geeks…
Il est un peu plus de 2h du mat et je suis dans le même état que mon iPhone… Mais je trouve encore la force d’aller voir le roi de la Dub française qui dans un dernier soupir m’achève à coup de scratchs endiablés. Kanka sur la scène de la Seita m’aura donné un bel aperçu du son qui fait de lui un artiste.
Ce soir, on sera encore dans la place avec le 3ème et dernier jour du festival qui promet encore une belle programmation : les australien The Death Set, les anglais Death in Vegas mais aussi nos frenchies Oh ! Tiger Mountain, Cascadeur, Yuksek, Hyphen Hyphen et Housse de Racket.
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