é’ééèééèééàéééèéèàèéééééçéàùé
Depuis l'attaque perpétrée sur le pont sur le Wouri la semaine dernière, c'est une psychose totale que les populations de la capitale régionale de l'Ouest vivent au quotidien.Il y a de cela quelques jours que des centaines d'élèves gendarmes sont arrivés dans la ville de Bafoussam en prélude à l'élection présidentielle du 9 octobre prochain. A titre de démonstration de force, une manière d'intimider les populations et les mettre en garde contre un éventuel soulèvement, ils ont eu à sillonner quelques artères stratégiques du centre ville. Au quotidien, on peut les voir circuler dans la cité, certains en civile, pour prendre la température des lieux. Comme si cela ne suffisait, ce sont les Equipes spéciales d'interventions rapides (Esir), qui, depuis jeudi dernier, quadrillent nuits et jours la ville. A bord des véhicules 4X4, ils portent des armes de guerre et ne passent pas inaperçus.Ils sont présents à tous les endroits où des regroupements sont observés, bien
que l'on soit en période de campagne électorale avec tout ce que cela implique. Toujours à la suite de l'incident de Douala, des policiers sont déversés dans la ville à partir de 20 heures pour des patrouilles. Ils font les tours des bars et autres gargotes où ils procèdent à l'identification des clients. C'est sans oublier les rafles qui sont régulières. Ce qui crée davantage un climat de psychose au sein des populations. Il y a de cela quelques jours comme le délégué régional de la sûreté nationale pour l'Ouest, Mba Charles Nko, a reçu des mains du gouverneur de la région de l'Ouest les clés d'une dizaine de véhicules neufs pour le renforcement des patrouilles à l'Ouest. Il n'est point de doute que le dispositif sécuritaire qui est observé sera renforcé d'ici au matin du 9 octobre.
Follow