Actuellement la température à la surface vénusienne est de l’ordre de 450°C. Cette température surélevée est due à deux facteurs:
-Un ensoleillement fort, vu la position par apport au soleil
-Une atmosphère 90 fois plus dense que celle de la Terre, ce qui engendre une forte pression donc une forte température. C’est cette atmosphère qui fait que la température à la surface est plus élevée que celle de Mercure, pourtant plus proche du soleil.
Le défi majeur est donc de réduire l’atmosphère vénusienne. Pour cela plusieurs solutions théoriques ont été proposées:
-Bombarder la planète de météorites pour éjecter une partie du CO2. Seulement une météorite de diamètre de 700 km tombant à la vitesse de 20 kilomètres à la seconde expulserait seulement le millième de l’atmosphère. Il faudrait donc trouver de nombreux corps célestes d’au moins cette taille.
-En éclipsant le rayonnement solaire à l’aide d’un grand bouclier spatial, on refroidirait la planète afin de liquéfier ou solidifier une partie du CO2. On pourrait dans le même temps aussi injecter un grand nombre de cyanobactéries pour pomper le CO2 et le transformer en dioxygène.
-Bombarder de dihydrogène. En effet la réaction de Bosh consiste à partir de dioxyde de carbone et de dihydrogène à l’état gazeux, à produire du carbone sous forme graphite et de l’eau liquide, élément indispensable pour héberger la vie.
Après avoir déplacer le surplus de CO2, il reste le problème du fort ensoleillement.
-Afin de le réduire, on pense à mettre un bouclier spatial entre la planète et le soleil.La construction d’un bouclier solaire suffisamment grands est une tâche difficile, car sa taille devra être d’au moins d’environ 4 fois le diamètre de Vénus
-On pourrait installer des boucliers atmosphériques ou de surface
-Des réflecteurs posés à la surface pourrait rafraîchir l’atmosphère.
-Dans la haute atmosphère des ballons réflecteurs peuvent créer de l’ombre, mais il en faudra beaucoup.
Le troisième problème est la vitesse de rotation très lente. Vénus accomplit sa rotation en 243 jours terrestres. Un jour sidéral sur Vénus dure ainsi plus qu’une de ses années (224,7 jours terrestres). Cependant ce problème est lié en partie au deuxième: la lenteur de la rotation est due aux effets des marées solaires sur l’épaisse atmosphère.
Pour que la terraformation soit entièrement achevée, il faudra qu’il y ait suffisamment d’eau, de dioxygène et d’ozone(contre les rayonnement ultra-violets) et que le cycle de l’eau soit activé (hydrosphère).
Terraformer Vénus semble plus difficile que de terra former Mars, mais l’étoile du berger possède des caractéristiques communes avec la Terre dont sa gravité et sa taille. Autrement dit une personne née sur Vénus ne devrait pas avoir de grand problème à s’adapter à l’environnement terrestre et inversement.
Ce projet, pour l’adapter à nos besoins, est sujet à débat quant à sa faisabilité. Même si il n’est pas prévu pour demain, il faut y penser. Car nous sommes de plus en plus nombreux à vivre sur Terre. De plus l’homme, individualiste, est entrain de détruire petit à petit la planète, sans compter que nous ne sommes pas à l‘abri d‘un drame à l‘échelle planétaire (catastrophe naturelle, nucléaire, pollution,…).