Au bord de l’asphyxie trois ans après avoir échappé à la faillite, Dexia n’a pu échapper à une scission. La création d’une « bad bank » appelée à reprendre ses actifs toxiques pour permettre aux autres activités de la banque de survivre a été annoncée.
Paris a donné son accord à la création de cette « bad bank » et que les États belges et français accorderont le cas échéant leurs garanties aux actifs problématiques regroupés au sein de la nouvelle structure. Si le groupe bi-national va donc probablement bientôt cesser d’exister, la Belgique et la France vont agir chacune de leur côté pour consolider et renforcer l’activité de la banque Dexia dans les deux pays.
Le groupe, né de la fusion en 1996 du Crédit Communal de Belgique et du Crédit Local de France, présentait dès le début un profil déséquilibré. En Belgique, Dexia peut s’appuyer sur réseau de 850 agences, alors qu’elle est absente de la banque de détail en France.