Car au centre, c’est d’abord l’histoire d’une mère puis les relations mère-fille qui sont explorés. La fille qui creuse le passé, interroge les agendas Hermès de sa mère et ses amis plus ou moins proches, qui comprend d’où viennent des habitudes qu’elle aimait.... La charmante Monique Lange à Paris, chez Gallimard, avec ce bourdonnement de joie, de littérature, son jeune amant qui passe le bac et devient père, ses passions pour des hommes, qui s’avèrent homosexuels, son amitié avec Florence Malraux… Au début, je dois avouer que j’accrochais pas mal même si le style ne me plaisait pas trop. C’était plein de vie. Et puis, assez brusquement, cela a basculé. Plus trop de joie, un coté plus sombre…
Monique s’efface devant Carole. Car la petite fille montée en graine devient une adolescente intenable, libertaire, curieuse, … mais aussi voleuse, droguée, prostituée. Monique subit une adolescente insupportable avant d’être délaissée.
Voilà un roman qui se veut d’inspiration autobiographique, qui peut sombrer dans le nombrilisme. Quant au style, je n’ai jamais réussi à m’y faire, à l’oublier donc encore moins à l’apprécier. Il m’a heurtée, agacée, trop « mitraillette » pour moi…
Un extrait pour vous expliquer : « Je déteste les enfants. Ils ne m’intéressent pas. Rue Saint-Benoit, Outa n’arrête pas de tournicoter autour de moi. Je regarde par la fenêtre. Dehors, le ciel blanc. J’écoute derrière moi le roulis de paroles des adultes à l’autre bout de la pièce. Discussion diffuse, volutes de cigarettes. Je m’absente. Outa me rappelle ».