Castle // Saison 4. Episode 3. Head Case.
Cette fois, Castle innove puisque le crime se fait sans cadavre. En effet, on entend des coups de feu, un van qui s'en va, et beaucoup de sangs, ce qui laisse supposer à un meurtre. L'idée est
judicieuse car le début de l'épisode ne consiste pas à trouver le meurtrier, mais qui a bien pour mourir et par la même occasion trouver la scène de crime. On passe donc la première partie dans
un sentiment de nouveauté vis à vis de la roue classique dans laquelle tourne la série depuis le début ou presque. Ce rythme brisé permet également aux personnages d'évoluer par la même occasion
et je pense à Castle et Beckett qui vont vraiment évoluer dans la bonne direction à mon humble avis. Le parallèle est fait avec la cryogénie, et une science encore à la limite de la réussite de
nos jours (on pourrait presque parler de "fringe science" dans ce cas ci, oui, je sais, je place Fringe là où je peux, mais, la référence est logique. D'ailleurs, les fans de Fringe reconnaîtront
bien que je parle de ce fameux épisode des shapeshifters…).
Le reste du développement est classique avec plusieurs scènes d'interrogatoire plutôt pas mal. Notamment grâce à Esposito et Ryan. Ces deux agents me font toujours rire. Ils sont comme Starsky et
Hutch de toute façon. C'est la beauf-attitude à plein tube, mais c'est pour ça qu'on les aime aussi. Pour en revenir au noeud de l'affaire, une petite course poursuite vers la fin de l'épisode
m'a permis d'avoir un fou rire. Je déconne pas. Il faut dire que Castle qui fait tomber la tête dans une poubelle, c'était quand même un grand moment de la série. L'humour dans Castle est
toujours très subtile finalement. Mais j'adore cette idée que tout n'est pas forcément et obligatoire rangé. L'intrigue se suit donc sans problème, et les personnages donnent une dynamique
intéressante, même lors de l'interrogatoire de ce jeune homme, étudiant, qui a tenté de changer une de ses notes sans se faire pincer, et qui n'a pas réussi alors il a balancer l'ordinateur du
prof de par la pièce.
Note : 7/10. En bref, un épisode atypique qui casse un peu les codes du classique.