Un sujet comme celui du piratage suscite tellement le débat qu’il semble complètement vain de se lancer dans ce terrain à la fois glissant et brûlant. Entre les ados sans-le-sou qui justifie la copie de jeux comme un acte salutaire, les jemenfoutiste qui se fiche de se procurer aussi bien les derniers titres que les petites production indépendante de manière illégale et autres mères au foyer se procurant des puces R4 par leur comité d’entreprise, c’est sur, le piratage, ça fait parler.
Mais pour faire court, la cour d’appel de Paris porte un gros coup en condamnant la société Divineo SARL ainsi que 5 autres société pour avoir importé, vendu et distribué les célèbres linkers de la DS. La Cour d’Appel a prononcé de lourdes condamnations pénales incluant des amendes jusqu’à 460 000 euros, des dommages intérêts pour un montant total de plus de 4,8 millions d’euros, et dans certains cas des peines d’emprisonnement avec sursis.
Ici à Gamerslive, de toute manière, on « réprimande » l’acte, même si nous connaissons pas mal de personnes chez qui le piratage fais office de « demo » de jeu, afin de l’acheter plus tard, mais ça reste un loooooooooong sujet que l’on pourra traiter un autre jour.
Face au fléau, Nintendo n’a pas eu d’autres choix que d’interdire la vente, bien que le résultat ne sera sûrement pas celui escompté, mais le geste lui reste fort.