Ce mois d’octobre, on a décidé d’élire domicile à l’International. La bière n’est pas chère, la nouvelle déco avec ses peintures bleues est plutôt cool, et puis le plus important : les concerts programmés sont super fat… Oui, parce qu’avant tout il s’agit de musique et non pas de bières (quoique diront certains). Ce lundi 3 octobre, c’est Neeskens qui se produisait la-bas en groupe, avec Marshmallow et Clownage. Je ne m’occupe pas des deux derniers, que je n’ai que très peu apprécié (de la pop de plage pour les uns, et du rock version Linkin Park pour les autres), et je ne vous présente plus Neeskens, car vu le nombre d’article sur lui, vous commencez à bien savoir qui il est.
Avant toute chose, je voudrais faire mon mea culpa. On oublie les vilaines critiques que j’ai pu émettre à son égard à une époque pas si lointaine… Je disais que je n’appréciais pas la tournure que prenait le projet de Neeskens, car je trouvais qu’il s’éloignait un peu du folk brut et épuré du début que j’appréciais énormément…Oui, c’est vrai que j’ai toujours un petit pincement au cœur en écoutant « Volunteers » ou « Avalanche » que j’aimais beaucoup en simple guitare-voix. Je trouvais que se dégageait de ces titres-là une certaine pureté absolument magique.
Ceci étant, j’admets toutefois que pour les toutes nouvelles compositions qui viennent enrichir le projet, il est évident qu’une base plus étoffée est nécessaire pour les porter. Au traditionnelles « Lucy« , « Apeldoorn » ou « Amersfolt » s’ajoutent au nouveau set « Routine« , « Moutains, « Heidi’s Gone », ou encore « Goodbye ».
Fin des chansons folk traditionnel, on mélange cette fois un peu blues, de country et pop. Sur quelques titres, des chœurs viennent appuyer Neeskens pour leur donner davantage de profondeur. Quant à la voix justement du chanteur, elle s’affirme de plus en plus.
Et, même si j’avoue toutefois que je préfère toujours la version guitare/voix (oui c’est mon côté borné. Avec Bon Iver ou Sufjan Stevens c’est la même chose), écouter Neeskens en live se révèle être toujours être aussi planant, plaisant, envoûtant. Par ailleurs, fait rare pour être souligné, l’International, d’habitude très bruyante et bavarde était captivée par le set. La preuve : les spectateurs au bar, presque silencieux écoutaient quant aux autres, ils battaient la mesure du pieds, des mains, ou du genoux. Bref, le charme a une nouvelle fois opéré.