Mon Village est Formidable – St Astier

Par Domilou

Notre rendez-vous bi-mensuel « Dordogne libre » !
St Astier un jour de marché, le 29/09/2011

N’oubliez pas les photos et la visite virtuelles aérienne, à voir plus bas !

 Selon Wikipédia

Ses habitants sont appelés les Astériens. 5383 hab. (2008), 157 hab./km². Altitude: 58 à 222 m. Superficie: 34.25 km². Communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Maire: Jacques Monmarson (aussi Vice-président du Conseil Général). Le site internet : http://www.saint-astier.fr/

Située à 100 km à l’est de Bordeaux et à 20 km à l’ouest de Périgueux, Saint-Astier s’inscrit au cœur de la vallée de l’Isle. La croissance de sa population prouve la vitalité de sa vie économique et associative. L’apport de l’autoroute A89 représente un atout majeur pour les années à venir.
La ville de Saint-Astier possède un riche patrimoine historique. Certaines constructions insolites en témoignent aujourd’hui : mottes féodales, cluzeaux, châteaux, église fortifiée… Parfaitement intégrées au paysage, elles constituent autant de liens entre les lointains résidents du pays et ceux qui y vivent aujourd’hui. La campagne est également jalonnée de petites constructions : moulins à eau, pigeonniers, puits couverts, illustrent une économie et un mode de vie désormais disparus.

Plusieurs zones de protection liées aux cours d’eau sont délimitées sur le territoire communal.

Natura 2000

Depuis Périgueux jusqu’à sa confluence avec la Dordogne, l’Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site Natura 2000 très important pour une plante, l’angélique à fruits variables (Angelica heterocarpa) ainsi que pour le vison d’Europe et une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus graslinii). Outre la cistude d’Europe (Emys orbicularis) et l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), on y trouve également des aires de reproduction de six espèces de poissons dont des lamproies et des aloses.

ZNIEFF

La commune présente deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 :

  • au nord-est, la vallée du ruisseau le Jouis (ou le Jouy), notamment bordée, côté Léguillac-de-l’Auche, par des anciennes carrières d’où l’on extrayait le calcaire pour fabriquer de la chaux,
  • également au nord-est et un peu plus au sud de cette première ZNIEFF, la zone de bocage et de prairies humides ou inondables que représente la vallée de l’Isle depuis son entrée sur la commune en limite d’Annesse-et-Beaulieu et jusqu’au nord du lieu-dit le Lac Bleu.

Histoire

La ville et son nom sont liés à l’histoire d’un homme, Astérius, fils d’une famille romaine, né au VIe siècle à Puy-de-Pont, à l’embouchure de l’Isle et du Salembre, près de Neuvic sur l’Isle. La légende veut que, devenu ermite, il réalisa de nombreux miracles donnant au lieu une certaine renommée. Après sa mort, son tombeau attirant la dévotion des fidèles, une abbaye s’installa. En 980, une église est bâtie. Les restes de saint Astier y sont transférés.
Sur les rives de l’Isle, la petite bourgade subit de plein fouet les invasions qui ravageront le Périgord. En 1219, Saint-Astier devient l’une des 34 villes fortifiées du Périgord, se protégeant en particulier du côté de la rivière. L’église elle-même fera l’objet de fortifications successives, lui donnant son aspect massif actuel. Incendiée, elle sera reconstruite au XIe siècle et connaîtra plusieurs modifications jusqu’à nos jours.
L’évènement marquant du XIXe siècle fut la construction d’un pont permanent sur l’Isle, en remplacement des fragiles passerelles en bois, auxquelles chaque crue était fatale. Dès 1829, monsieur de Valbrune décide de se consacrer à la réalisation de cet ouvrage. Un appel à souscription est lancé. Les Astériens et les communes environnantes répondent pour une somme de 56 000 francs. Le pont, commencé en 1831, fut livré à la circulation le 12 octobre 1832. Cette méthode de la souscription publique fut utilisée pour agrandir la place du marché aux bœufs mais aussi pour remplacer l’horloge du clocher.À proximité de la rivière, Saint-Astier fut concernée par le projet qui, en 1820, devait rendre l’Isle navigable de Périgueux à Libourne. Sur la commune, on établit trois écluses et un canal de dérivation de 1 300 mètres. Le 26 avril 1835, un bateau génois fit l’objet de la curiosité des Astériens.

Le 20 août 1944, des combats opposent les résistants aux allemands qui, en représailles, fusillent le soir même 21 otages, dont le curé de la paroisse, l’abbé Lafaye au lieu-dit les Quatre-Routes. Sur place, deux stèles ont été érigées pour rendre hommage à ces victimes ainsi qu’aux 10 résistants morts pour la France ce jour-là.

Les atouts de la commune

Les zones d’activité

La commune possède sur son territoire trois zones d’activités : Mallebay, la Serve et le Roudier. Celles-ci comportent plusieurs entreprises d’importance : fromagerie Picandine (groupe Rians), Chausson matériaux, Point P, Signature F (fauteuils de spectacle), Colas… Le développement économique de la commune n’est pas pour autant terminé, puisque une ZAC intercommunale est actuellement en développement, avec l’implantation de la société ISOA.

La chaux blanche

À l’heure où la chaux retrouve ses lettres de noblesse dans le bâtiment, la chaux de Saint-Astier a su prendre une place essentielle et incontournable sur le marché national et européen de la restauration.
En 1850, Louis Vicat, ingénieur des ponts et chaussées, prospectait les ressources du pays en pierre à chaux. Il mit en évidence les propriétés du calcaire du bassin de Saint-Astier. Ses recherches géologiques lui permirent d’assurer que le calcaire de Saint-Astier pouvait convenir à la fabrication d’une chaux naturelle pure, dont la faible hydraulicité permettait son emploi en milieu humide.
Le banc calcaire de dix kilomètres de long appartient à l’ère secondaire, groupe crétacé supérieur, étage Campanien (75 millions d’années). Ce calcaire provient de dépôts marins constitués de coquillages, coraux, marnes et autres animaux infiniment petits et nombreux. La mer ayant été très calme, cela donne des couches d’une grande régularité sur plusieurs centaines de mètres d’épaisseur et une composition chimique et minéralogique du calcaire constante.
Même au plus fort de la conquête du ciment, vers 1900, alors que la plupart des chaufourniers disparaissaient, les chaux de Saint-Astier ont parfaitement résisté grâce à la qualité de ce calcaire particulier et à la modernisation des sites de production.
Le bassin de Saint-Astier, unique en Europe par l’homogénéité de son gisement calcaire, regroupe trois usines de production qui distribuent les chaux naturelles de Saint-Astier et des enduits prêts à l’emploi : Safa, Cimchaux et la Dordognaise. Les chaux pures résultent exclusivement de la cuisson d’un matériau calcaire suivi d’une extinction sans aucun additif.

Le Centre National d’Entrainement des Forces de Gendarmerie (CNEFG)

Parmi les institutions astériennes, le Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) tient une place notable. Créé suite aux évènements de mai 68, sur un ancien site de l’Armée de l’air, il fut Centre de perfectionnement de la gendarmerie mobile, Centre d’Instruction de la Gendarmerie puis Centre d’Instruction des Gendarmes Auxiliaires.
Le CNEFG fournit les moyens et les infrastructures adaptés à la formation et au perfectionnement des gendarmes mobiles et gardes républicains qui viennent acquérir à Saint-Astier les techniques élémentaires au maintien de l’ordre.
Le centre accueille également les unités similaires de nombreux pays (Espagne, Italie, Maroc, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie, Slovénie ou Turquie…). Cette dimension internationale permet les échanges de compétences dans les domaines du maintien de l’ordre et de l’intervention professionnelle. Le CNEFG est le plus grand centre de ce type en Europe.

Les marchés

Le rendez-vous privilégié pour rencontrer les producteurs, goûter les produits du terroir, écouter les anciens discuter en patois, découvrir la ville autrement, chaque jeudi matin.
Marché au gras de novembre à mars. Marché aux truffes. Marché de produits régionaux sous la halle de la ville durant tout l’été.

Retrouvez les articles et interview sur le journal ‘La Dordogne libre’ de ce mercredi 05 Octobre. Il retrace la vie de ce paisible village, le témoignage des habitants et des entreprises locales.


St Astier et les Astériens

Rendez-vous dans ma photothèque pour voir les clichés du jour. La photo de groupe et les clichés du village.

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Prochaines prises de vue :
   Chancelade et Sorges ( en attende de confirmation)

Prochaine parutions DL  :
La Douze le 19/10/2011   

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