Cable Comedies (#1-1)

Publié le 04 octobre 2011 par Shoone


Web Therapy 1.01 Click to Start (Series Premiere)


Bon, les choses commencent mal, la série a vraiment peiné à me faire rire. Pire certains passages m’ont même ennuyé. Et je dois reconnaître que j’ai un peu de mal avec l’interprétation de Lisa Kudrow en Fiona Wallice. Mais tout n’est pas à jeter non plus. La dynamique avec les patients fonctionne bien et même s’ils ne sont pas tous intéressants, l’avantage c’est que les séances avec eux ne durent que 3 minutes donc si l’une d’entre elle patine, ça ne plombe pas tout l’épisode. Le gros point fort du pilot de mon point de vue, c’est de réussir à donner un portrait tout à fait suffisant du personnage principal de façon détournée à travers ses analyses psychiatriques douteuses. On dévoile aussi quelques pans de sa vie mais toujours de façon implicite et c’est plutôt bien. Après je ne qualifierais pas l’ensemble de brillant ou hilarant, mais j’ai envie de voir si la série peu s’améliorer.

Web Therapy 1.02 Desperate Measures

La plupart des séances ont un peu de mal à décoller mais une fois parties, elles ont eu en général une chute ou un développement intéressant qui provoque au moins un rire. Je pense surtout aux patients prétendus dans une relation incestueuse qui finalement ne l’est pas. Sur le coup, la réaction de Fiona à la révélation qui ne l’arrange pas pour promouvoir son site, était assez géniale. Je me fais sinon un peu mieux au jeu de Kudrow et j’aime toujours l’idée de présenter les défauts du personnage à travers les patients. On en fait donc pas l’héroïne parfaite, loin de là, et c’est ce qui la rend plutôt drôle.


Wilfred 1.01 Happiness (Series Premiere)


Un pilot efficace, sans temps morts et qui manie très bien l’humour noir. Dans le genre, j’ai vraiment adoré les premières minutes avec le suicide raté de Ryan, le héros de la série. Celui-ci est incarné par un Elijah Wood parfait en trentenaire déprimé et déboussolé. A ses côtés, on retrouve un certain Jason Gann qui se trouve être non seulement l’autre star de la série, à savoir, Wilfred, le chien, mais aussi son créateur. Il a droit à tout mon respect pour à la fois avoir eu cette idée de scénario absolument délirante et endosser aussi bien le costume du chien. Les blagues canines passent d’ailleurs plutôt bien jusque là même si elles sont prévisibles. Ce qui est bien plus drôle tout de même à mon avis, c’est la part d’humanité du chien et sa dynamique avec Ryan, qui fonctionne très bien dès le départ. J’ai sinon beaucoup aimé qu’on ne cherche pas à expliquer l’existence de Wilfred et qu’on en profite même pour faire quelques gags dessus. La série aurait perdu de son charme s’il y avait un sens au délire qu’elle propose. En ce qui concerne les points négatifs, il y en a peu à relever, si ce n’est les rôles féminins de la sœur et de la voisine jusque là sans intérêt. Bref, Wilfred c’est pour le moment une belle découverte !

Wilfred 1.02 Trust

Episode un peu moins fun et qui s’aventure même légèrement dans le drama. Mais qui le fait très bien. Tout le mérite revient au tandem de Ryan et Wilfred dont la complicité est déjà évidente. Bien sûr, on en est encore au début de leur amitié, celle-ci devrait encore se consolider, grandir. Ici il s’agissait donc de tester la confiance des deux personnages, ce qui a donné lieu à de jolis comiques de situations. D’autant plus marrants grâce au statut animal de Wilfred. La série réussit d’ailleurs toujours bien les gags liés aux chiens. Le plus drôle restant l’explication de Wilfred sur le renifilage d’anus. Moins drôle, le début de romance attendu de Ryan avec Jenna, la maîtresse de Wilfred. Et le twist à son sujet en fin d’épisode m’inquiète un peu pour la suite. Si on pouvait éviter de plomber la série dès le départ avec une intrigue amoureuse vaseuse, ce serait cool .

Wilfred 1.03 Fear

Un peu moins convaincu cette fois. L’humour était là mais fonctionnait un peu moins bien avec des gags plus lourdingues. Le voisin baraque de Ryan est à blâmer pour ça. Heureusement, Ryan a fini par s’en débarrasser. Au moins l’affaire est réglée et puis, ce qui est quand même rassurant, c’est que la série prend soin de traiter sur la longueur des intrigues. Maintenant, si elles pouvaient être meilleures. Ce qui marche sinon mieux, ce sont les séquences plus déjantées et dans le genre, le rêve du début de Ryan ou Wilfred qui fait du stip-tease ou qui s’en prend au « bindi » sur le front d’une voisine indienne, c’était pas mal.