Selon le maire de Metz, 130000 personnes se seraient déplacées vendredi dernier pour la 4ème édition de la Nuit Blanche. Il devient urgent à la mairie de changer les statisticiens qu’on embauche pour ce genre d’évènements…car s’il y avait foule, il est difficile de concevoir qu’il y avait plus de monde pour cette édition que pour la précédente…
Pince moi je rêve
Cette année le thème était « Playtime », un hommage au film de Tati qui méritait mieux…
Tout n’était pas à jeter, loin s’en faut ; l’oeuvre proposée place Mazelle par Paradigme ,intitulée Récréation a marqué les esprits tout comme le drôle de jeu de pince intitulée « Pince moi je rêve » installé place des Charrons et ses animaux empaillés à faire pâlir d’envie la maison Rabelais.
Mais ce qui a vraiment marqué cette édition (en dehors de cette odeur de shit omniprésente ) c’est sa dispersion géographique et la nette baisse du nombre d’oeuvres présentées. Au foisonnement des années précédentes (près de 60 oeuvres l’an dernier) a succédé une Nuit Blanche 4 de crise avec à peine une trentaine de projets présentés. De celà, retirez les oeuvres éphémères comme « mangez votre quartier » dont il ne restait rien à 22h, celles qui avaient lieu à une heure fixe ,et les concerts dont on ne savait pas toujours ce qu’ils avaient à faire là et vous comprendrez que les amateurs d’art ou simplement de découverte ont un peu erré durant cette nuit.
Guirlande de voitures place Coislin
Finalement c’est du côté de la colline Ste Croix qu’on a trouvé les oeuvres les plus intéressantes. Mais pour le reste, on est resté sur notre faim et avec la drôle d’impression que la Nuit Blanche est déjà en perte de vitesse. Et samedi, il fallait s’appeler Gros pour s’ébahir devant le seul chiffre d’une fréquentation calculée on ne sait comment , comme on ne sait pas trop comment sont choisies les oeuvres proposées .
Rendez-vous l’année prochaine. Ou pas.