J'ai cherché sur internet un exemple de pizza pliée en quatre. J'ai trouvé pliée en deux, les « calzone », - toutefois c'est différent de la Napolitaine au niveau garniture-, mais en quatre, rien de chez rien. La Commission européenne n'aurait-elle pas, dans son universalité, un peu confondu avec la Flamküche ou la Crêpe Bretonne, autant de spécialités traditionnellement pliables en quatre ?
Ainsi par exemple, pendant des années, les fruits et légumes un peu biscornus n'avaient pas accès aux étals des marchés. Il fallait qu'ils soient rond à +/- 10%, d'un diamètre précis, etc.... Devant le gâchis qui résultait de cet impitoyable eugénisme, il a fallu que la Commission rectifie le tir, et accepte les différences aussi chez les légumes. ….
Ainsi par exemple encore, alors que nous sommes en pleine crise et que certaines harmonisations, notamment financières, tardent à se faire, la Commission européenne travaille avec acharnement sur la consommation électrique des machines à café... ....
Rrrrooo. C'est pas confidentiel défense, ça ? Il a bien vérifié ? On peut le dire en public, l'écrire ?
Avec une réponse comme ça, l'UMP montre toute sa compréhension des problèmes actuels, l'implication avec laquelle elle s'en empare, la détermination avec laquelle elle les étudie, l'innovation qu'elle y apporte. On se sent transporté vers le monde de demain, non ?
Espérons toutefois que dans l'exercice de la perpétuation de l'espèce, le député Kossowski visera mieux le fonds du problème que lorsqu'il répond aux questions du Refuge....
Il y a ce qui est, ce qu'on nous dit, et ce qu'on en pense. Ben vous voulez savoir ? Je n'en pense pas moins.
Ce qui est sûr, c'est que, avec la consigne donnée de le féliciter chaudement pour son renoncement, l'UMP a tendance à vendre la peau de l'ours. Rien ne dit que Borloo reviendra docilement au bercail, et il est encore moins certain que ses électeurs joueront avec lui le retour de la Pomponnette.
Dommage que la gauche ne gagne toujours que par défaut. On aurait aimé des idéaux plus accomplis, même si on est prêt à faire avec ce qu'on aura. En 1981, on s'est débarrassé de Giscard comme d'un sparadrap, en 2012, on va exterminer le Sarko comme on éradique un nid de cafards, mais, -suis-je personnellement désabusé ou est-ce un sentiment général-, il me semble que les grandes envolées républicaines et sociales sont davantage dans les livres d'histoire que dans les événements qu'il m'est donné de vivre. Ce qui n'est pas une raison pour ne pas participer.