Critiques Séries : Pan Am. Saison 1. Episode 2.

Publié le 04 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

Pan Am // Saison 1. Episode 2. We'll Always Have Paris.


Paris, Colette, Gaspard, du champagne, des chansons pourries clichés d'une France qu'on voudrait oublier, mais la classe. Cet épisode de Pan Am était vraiment bon. Je l'ai même préféré au pilote. Je sais pas, cette ambiance chaleureuse, et ce confort que nous apporte la série. Ca fait vraiment chaud au coeur. J'aime beaucoup, sans compter le fait que j'adore l'époque également. Cette semaine, on allait à Paris. Et ce qu'il faut retenir de Paris avec les séries américaines c'est la tonne de clichés qu'on va nous sortir comme l'accordéon, la tour Eiffel à une fenêtre d'hôtel, une place, les marches de Montmartre et l'écorchure de notre si belle langue de Molière. Cependant, malgré les divers clichés proposés, Pan Am évite le ridicule en plongeant son téléspectateur dans un univers plus que réaliste. J'avais peur dans le pilote que l'on reste trop confiné dans l'avion, et finalement ce n'est pas le cas. Cela permet juste de lancer l'intrigue de l'épisode et les diverses rencontrent que l'on va faire sur ces vols, pas vraiment anodins je l'avoue.
J'ai cependant trouvé mon point commun entre Pan Am et Mad Men, c'est Kelli Garner, elle ressemble vraiment à une Peggy Olson, plus belle, et dégrossie également. Le personnage qu'elle incarne, Kate, est d'ailleurs intéressant dans cet épisode puisque c'est elle que l'on semble vouloir suivre dans cette histoire d'espionnage. La disparition de Bridget est résolue dans cet épisode, on va nous informer qu'elle était une agent infiltrée et qu'elle passait des informations. Pas plus mal de faire aussi simple comme résolution d'intrigue, je suis vraiment pas contre. Cependant, le français, car c'est Paris quand même est bien utilisé. Je plains les américains qui ont du se dire : ça veut dire quoi ce mot ? Tout en ayant un bon vieux dictionnaire (vous croyez quoi, dans les 60s l'application Reverso n'existait pas du tout). Ah oui, c'est grâce à Karine Vanasse (vu récemment dans Switch avec Eric Cantona) qui parle parfaitement notre langue, elle est québécoise la bougresse. Et puis aussi Wiliam Abadie, le plus américain des français (oui, c'est un acteur qui n'a jamais joué en France, c'est dire son talent…).
Il incarne ici Gaspard. Quel prénom ! Autant dire vous dire, que Colette (jouée par Karine) et Gaspard, c'est la bonne paire. J'aime bien tout autant l'intrigue avec Dean, ce personnage de pilote beau gosse joué par Mike Vogel (que j'aime bien, je l'avais découvert dans Miami Medical oui, je sais, j'ai vu 13 épisodes presque que pour lui). En tout cas, sur la place parisienne c'était fun, et surtout très mignon. Pendant ce temps, on revient en arrière dans l'épisode et on parle de Kate et Laura qui ont une surprise à bord : leur mère qui doit terminer quelque chose avec Laura. Mais le face à face avec Kate et sa mère à la fin de l'épisode était tout aussi intéressant. J'espère qu'on aura plus de chances de voir d'autres choses se développer autour de ces personnages. Mais bon, on a une saison (j'espère) pour le faire. ABC, don't mess with me… ils ont intérêt à donner une saison complète…
Enfin, j'aime de plus en plus Maggie. Cristina Ricci est excellente, notamment son face à face avec la femme qui est sensée contrôler leur prise de poids. Mais j'ai bien aimé également son face à face avec un passager assez agressif (et la fin à l'hôtel était quand même drôle). Mais j'espère que Greg ne reviendra pas. Il me semble l'avoir déjà vu cet acteur d'ailleurs, dans Kings si mes souvenirs sont bons (j'ai tellement vu cette série que je la connais par coeur). Bref, au final, ce second épisode était excellent, bien plus réjouissant que le pilote car beaucoup plus riches. J'oublie des trucs c'est certain, mais l'essentiel est là. J'attends quand même que l'intrigue de certains personnages se développe pour crier que Pan Am c'est de la bombe mais bientôt je pense que ce sera effectif alors tenez vous prêt.
Note : 7.5/10. En bref, plus d'intrigues, du français, je craque, c'est bon.