Encore une fois, il y avait foule au défilé Celine Printemps Eté 2012. Un des plus beaux front row de la saison: tous les rédacteurs en chef des plus grands magazines (Anna Wintour dont vous reconnaitrez la coiffure sur mes photos) ou Emmanuelle Alt du Vogue Paris, mais aussi Kanye West, Alexa Chung et Terry Richardson (sur la photo). Tous étaient venus admirer la prochaine collection Celine, celle qui définira ce que sera la grande tendance de la saison. A l'opposition complète des autres catwalks, pas de couleurs flashy (corail, jaune et bleu électrique ont été une constante de cette saison), pas d'imprimés fleuris, Phoebe Philo est restée constante avec ses dernières collections. Elle revisite ainsi une silhouette pure parfois entièrement monochrome. Le cuir joue encore un rôle important dans la collection avec des tops à même la peau ou des patchworks. Il semble souple et sensuel. Les constructions sont un peu plus architecturales, travaillant sur le côté tri-dimensionnel de pièces légèrement oversize sur les manches ou dans le dos. Une très belle collection qui confirme la position de Phoebe Philo au top de la mode actuelle.
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J'ai enchainé Celine avec le défilé d'Issey Miyake sous la direction artistique de Yoshiyuki Miyamae dont il s'agissait de la première collection. Comme chaque saison, la collection Issey Miyake est basée sur un concept exploré et étiré du premier au dernier look: Bloom Skin. Yoshiyuki Miyamae retranscrit ainsi la vie d'une fleur de son état de bourgeonnement à son épanouissement en fleur, une métaphore filée de la vie d'une femme. Pour les premiers looks, les femmes sont ainsi enturbannées comme des bourgeons dans des tons chairs, puis la couleur apparait petit à petit, de plus en plus présente. Il s'agissait probablement du plus beau Show de cette fashion week - avec un grand S. Sous la direction de WOW Inc., le défilé a été géré à la seconde prêt avec des effets de scénographie (le catwalk qui tombe dans la pénombre avant de se rallumer sous une lumière de soleil levant), des effets spéciaux à la Tron et une musique symphonique avec tempo rythmé et climax à la fin. Un vrai spectacle qui vaudra à Issey Miyake une belle ovation du public.