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Europe : quelques signes positifs

Publié le 03 octobre 2011 par Egea

Alors que le Frensh bashing s'est mué en European bashing, moyen facile de se décharger vers les autres des problèmes intérieurs qu'on ne veut pas voir (et, l'air de rien, d'enfoncer la tête du malade qui a eu l'audace de créer une monnaie rivale du dollar), alors que la faillite (réelle) du Minnesota en juillet n'inquiète personne quand celle de la Grèce (pas encore avérée, quoique...) inquiète tout le monde, il est bon de mentionner quelques lueurs d'espoir dans ce gloomy stream.

Europe : quelques signes positifs
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1/ A tout seigneur, tout honneur : le vote de la solidarité allemande à la Grèce, jeudi, est incontestablement une bonne nouvelle : les Français ont beaucoup critiqué les Allemands, je me suis moi-même inquiété des errements géopolitiques de l'Allemagne, il faut bien constater que jeudi un signal clair a été donné. Certes, j'entends tous ceux qui disent, péremptoirement : c'est en vain, de l'eau dans un puit sans fond. Il reste que malgré mon pessimisme printanier, je constate que l'Europe, lente et lourde, continue de survivre et de repousser le défi. Je le dis d'autant plus que les prophètes de malheur ne manquent pas et que je n'ai pas caché mes inquiétudes. Encore un instant, monsieur le bourreau ! Mais encore une fois, la résilience systémique a trouvé un peu d'air, a repoussé l’inéluctable. Mais à force de dire "jusqu'à quand?", je constate que le système se perpétue. C'est un peu comme l'équipe de France de rugby : pas brillante, mais pas éliminée. M'oui... pas sûr que la comparaison soit la meilleure, en fait......

2/ La Belgique a l'air de trouver les voies et moyens de dépasser ses bêtises identitaires. Oh! un gouvernement n'est pas encore en place mais il semble que là encore, "il y ait un espace" pour trouver une "solution". Bancale, forcément, insatisfaisante, non "rationnelle". Mais encore une fois, mon pessimisme risque d'être démenti par les faits.

3/ Plus prévisible, mais une bonne nouvelle quand même : l'ETA annonce de plus en plus clairement son abandon de la lutte armée, et donc sa dissolution de la cohésion espagnole. C'était dans l'ordre démographique, comme je le mentionnais. Mais le détricotage n'a pas fonctionné. Il n'en est peut-être pas de même en Catalogne, où les provocations anti-espagnoles continuent, avec la mise hors la loi des courses de taureau.

Ainsi, quelques lueurs.....

O. Kempf


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