The Good Wife // Saison 3. Episode 2. The Dead Zone.
Quand la série utilise toute son intelligence au service d'un épisode cela donne The Dead Zone. Alors que le season première était décevant, cet épisode est tout le contraire, excellent. Et c'est
le fruit de plusieurs éléments qui se mettent en place au fur et à mesure, aussi bien pour l'affaire que pour le reste de l'histoire introduisant la suite de la saison. C'est vrai que comme série
judiciaire, The Good Wife peut paraître parfois un peu trop classique dans le genre mais… je trouve que son inventivité vient de ses personnages. Dans cet épisode l'exercice de style proposé est
de confronter la loi anglaise à la loi américaine puisque Alicia gagnant un procès en diffamation contre un homme d'affaires anglais, le procès est relancé mais du côté britannique cette fois,
par vidéo-conférence. Cela passera notamment par les codes de conduite quand Will va tourner le dos au juge (alors que c'est spécifiquement interdit en Angleterre). La série s'en sort à merveille
pour trouver quelques gimmick intéressants qui pourraient même être repris par la suite si jamais la série décidait de rejouer cette carte, un jour ou un autre.
Malgré le fait qu'on est droit aux différents stéréotypes anglais, cela reste très fun et décalé. The Good Wife se satisfait donc d'un Eddie Izzard (vu dernièrement dans la dernière saison de
United States of Tara), avocat charismatique et imbu de lui même, personnage très réussi que j'ai adoré suivre. Sans compter le face à face avec ce consultant aidant Alicia à se familiariser avec
le droit anglais, très drôle lui aussi en plus d'être une sorte de personnage sorti d'un temps différent derrière ses lunettes fumées. Sans parler du juge qui lui aussi va permettre quelques
scènes cocasses. Ainsi, l'humour des américains envers les anglais est monnaie courante mais très bien utilisé sans trop en faire dans The Good Wife, une série qui a quand même le chic pour faire
des trucs toujours aussi classes. Par ailleurs, la vie privée d'Alicia va prendre part à sa vie professionnelle et il fallait s'y attendre. En effet, quand Peter tente de mettre des bâtons dans
les roues de la firme Lockhart / Gardner c'était forcément en lien étroit avec la séparation du couple. Il en veut à sa femme de pas lui pardonner. C'est son drôle.
En effet, on se demande (comme Eli me fait remarquer) comment ils n'ont pas pu se rencontrer bien auparavant. Cela sera intéressant de voir comment ils vont réussir à sublimer ce qu'ils font car
personnellement j'ai adoré ce passage. On a un avant goût de quelque chose de prometteur là aussi. Sans compter le fait que ce scandale politique était également bien foutu, notamment pour voir
Michael Kelly (Fringe), un acteur sensationnel. Au final, ce second épisode était bien plus fourni et plus passionnant que le season première, mais c'est dû à une affaire bien plus soignée et
surtout jouant de pas mal d'éléments qui font la force même de la série. Ainsi, The Good Wife retrouve toute mon attention après avoir cru personnellement que j'avais perdu toute l'énergie de
cette série en seulement un épisode, qui était certes bon mais décevant compte tenu de la saison précédente.
Note : 8/10. En bref, une partie judiciaire habillement écrite, et du drama pur et dur. The Good Wife est bel et bien de retour.