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Actuellement de l'ordre de 17%, le pays veut atteindre les 46% d'apport de ce secteur dans le produit intérieur brut.
En marge de la campagne électorale qui a cours au Cameroun depuis le 24 septembre 2011, le ministre de Petites et moyennes entreprises, de l'Economie sociale et de l'Artisanat (Minpmeesa), Laurent Serge Etoundi Ngoa a laissé entendre au cours d'une échange avec ses collaborateurs que l'artisanat du Cameroun profite à des tiers, loin des limites de cette Afrique en miniature. «De nombreux Camerounais s'enrichissent à New York ou à Dallas grâce à masques en bronze de notre pays. Rapidement ramassés ici à 3000Fcfa par exemple, ils sont revendus à prix d'or à l'international», a indiqué le ministre Etoundi Ngoa pour qui «le secteur informel
organisé dont on parle au Cameroun, est une escroquerie».
A côté du travail des tisserands, des professionnels du bois ou de la vannerie, le Minpmeesa souligne que l'agro écologie est une forme d'artisanat à valoriser à grande échelle.
Pour cela, il faut absolument intensifier la matière première. D'où le concept de villages artisanaux censés promouvoir la formation, l'activité et le commerce. A ce titre le marché américain grâce à l'Agoa, est un débouché sûr, par rapport auquel, les opérateurs doivent sérieusement s'organiser. A titre d'illustration, Laurent Serge Etoundi Ngoa cite Mme Sack, une Camerounaise qui exporte de la cotonnade sur le sol américain.
L'industrialisation étant la modernisation de l'artisanat, le ministre des Pme souligne qu'un programme est en cours pour la fabrication et la fourniture des outils didactiques dans les établissements scolaires. Ainsi, compas, équerres, règles, etc., sont réalisés sur place à Douala et «les résultats dans les différents établissements pilotes, sont largement positifs». Surtout que «l'économie sociale comme l'artisanat ne nécessitent pas de très gros moyens. De petites unités de production des jus de fruits, financées à hauteur de 80 millions de Fcfa participent de cette logique», a par ailleurs noté Etoundi Ngoa.
Faillite
Le financement des Pme dont le gouvernement parle depuis au moins 1986, a fait l'objet de préoccupations au cours des échanges. C'est dans cette optique que le gouvernement annonce l'avènement prochain de l'Agence de promotion des Pme. Si le ministre des Pme estime que la banque annoncée pour le financement de ce secteur verra le jour, il note que c'est du fait de mauvais risques et de la faible capacité des opérateurs que ce secteur demeure à la traîne. Et Laurent Serge Etoundi Ngoa de citer les différents mécanismes mis en place jadis par les pouvoirs publics pour promouvoir la Pme et la Pmi. S'ils ont échoué, c'est parce que l'activité aura longtemps reposé sur les prestations et fournitures à l'Etat. Par ailleurs, le principe des intérêts de bonification a montré ses limites et conduit de nombreuses banques à la faillite. D'où les correctifs actuellement en cours.
A ce titre, «le Cameroun veut s'assurer que les Pme sont compétitives dans une donne de globalisation des économies. Il convient pour lui, de ne pas prendre de risques inutiles». D'où le train de mesures en cours d'élaboration au plan communautaire avec la mise à niveau confié aux experts de l'Onudi et la mise en place d'un outil diagnostic grâce à l'expertise canadienne. Des approches méthodologiques sur la norme et la qualité qui laissent penser que l'Etat ne veut plus financer à perte
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