Retenu par le beau temps inespéré de ces derniers jours et déjà prêt à être englouti par la brume et la grisaille sans fin, prévision plein de certitude toute parisienne, j’ai l’été qui me démange le souvenir.Avant que tout ne soit effacé, par le ciel bas couleur bitume, avant que la pluie et les températures qui filent la crève ne reviennent, avant que les nuages ne se rappellent leur lieu de résidence principale, je veux me souvenir de mon été ; doux, lumineux, habité de senteurs suaves et de saveurs simples, il a été un petit cachemire léger qui a bercé et a assourdi un peu ma tristesse.
Je veux juste languir une dernière fois au soleil.
Sorrento
Pausitano
Amalfi
Capri
Palombaggia , mon amour (Corse)
J'aime Palombaggia comme on aime quelqu'un, quelqu'un de chéri ardemment et qu'on ne supporte pas de quitter qu'un seul instant, j'aime cet endroit pourtant peuplé de touristes, c'est le seul endroit que j’appelle irrémédiablement "mon amour", pas seulement parce que je trouve que c'est la plus belle plage du monde (rien que ça!) mais parce que chaque année elle me materne et efface les brins de tristesse ou de tracas de l'année. Je pourrais pour cette plage presque emprunter le supplique de Brassens pour celle de Sète.
La Souris Teigneuse (en pleine nostalgie estivale)