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Droite : Cuisine, popotte, tambouille … la sarkozie en ébullition !

Publié le 02 octobre 2011 par Ps76

karachigate-karachi-hortefeux-gaubert-bazire-borgi-chirac-villepin-scandale-etatTour d’horizon d’une cuisine aigre pour l’UMP. Entre petites postures mais grandes affaires, le parti présidentiel a chaussé les semelles de plombs. Pas facile pour courir vite. Sans interférer sur le contenu de ces affaires ou nier la présomption d’innocence qui doit être respectée, il n’est pas inutile de rappeler qu’aucun pouvoir n’a jamais été confronté à une telle succession de faits :

Affaire Karachi : N. Bazire et T. Gaubert, respectivement directeur de cabinet et directeur de campagne d’E. Balladur, proches de N.Sarkozy, ont été mis en examen le 22 septembre. B. Hortefeux a été mis en cause le lendemain. L’affaire Karachi est immense. Elle stresse l’Elysée par son ensemble de révélations incroyables. La dernière victime médiatique s’appelle Hortefeux et l’ancien ministre, désormais conseiller politique à l’Elysée, n’a pas convaincu suite à sa prestation télévisuelle dans ce “Karachigate” …

Mallettes africaines : L’avocat R.Bourgi, proche de N.Sarkozy, a affirmé le 11 septembre avoir remis des mallettes d’argent liquide à J.Chirac et D. de Villepin de la part de chefs d’État africains. Dans un ouvrage, P. Péan affirme, lui, qu’en 2006 une de ces mallettes a été remise à N.Sarkozy. Les tontons flingueurs c’était du vrai cinéma, là c’est de l’Etat français dont on parle …

Journaliste : F. Péchenard, directeur général de la Police nationale, a endossé la responsabilité des enquêtes qui ont ciblé la ligne téléphonique d’un journaliste du Monde. Ce lui-ci, G.Davet, enquêtait sur l’affaire Bettencourt. Le juge Courroye, proche de N. Sarkozy, est convoqué sur les faits présumés de «collecte de données personnelles par moyen frauduleux, déloyal et illicite». Il cherchait à savoir qui avait informé Le Monde d’une perquisition opérée chez L.Bettencourt. Mais les sources des journalistes, protégées, ne peuvent être recherchées que dans des cas d’ «impératif prépondérant d’intérêt public» et leurs communications personnelles ne peuvent être explorées qu’à titre dérogatoire, avec consultation obligatoire d’une commission spécialisée.

Affaire Woerth/Bettencourt : La saga familiale est devenue affaire politique lorsque l’ex-comptable de L. Bettencourt, C. Thibout, a déclaré que la millliardaire lui avait demandé de retirer 150 000 euros destinés à E. Woerth, alors trésorier de l’UMP.  Elle évoque la délivrance d’une enveloppe de 50 000 euros en janvier 2007 à destination de l’ancien ministre du Budget, alors trésorier de la campagne de N. Sarkozy. “Je n’ai jamais assisté à une remise d’espèces, sauf à celle de 50 000 euros que L. Bettencourt a remise à monsieur de G. De Maistre suite à la demande qu’il m’avait faite pour E. Woerth“, déclare C. Thibout au quotidien.

Affaire Tron : Le député-maire (UMP) de Draveil, G. Tron est l’objet d’une plainte. Il est visé par une information judiciaire pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. Ces crimes sont passibles de vingt ans de réclusion criminelle. La justice doit faire son travail …

Affaire Tapie : La Cour de justice de la République a ouvert en août une enquête sur le rôle joué en 2008 par C. Lagarde dans le règlement de cette affaire, qui a vu l’État verser à B. Tapie la somme de 400 millions d’euros.

On comprend mieux pourquoi malgré l’humiliation qu’il a subi, JL. Borloo a été “invité” à un retour en grâce, pourquoi malgré la promesse de “crocs de boucher”, D de Villepin est “invité” à un retour en grâce et pourquoi malgré une traversée du désert et un syphonnage en bonne et due forme de ses soutiens, F. Bayrou est “invité” à un retour en grâce … Il y a beaucoup de grâce à l’Elysée en ce moment … Bizarre non ?


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