Desperate Housewives // Saison 8. Episode 2. Making the Connection.
Le premier épisode de la saison, c'était sûrement le plus facile à écrire, il était d'une part très repris de la première saison de la série, mais surtout il était écrit dans l'excitation du
moment de la fin de la série. Ce second épisode était tout aussi bon finalement, car malgré quelques ficelles, l'histoire se laisse regarder sans aucun problème, comme si Desperate Housewives
s'était faite liftée et qu'elle paraissait 8 ans plus jeune. Et si cette saison était celle qu'il nous fallait à tous pour terminer la série ? Finalement, je dirais non, car si elle est
excellente, forcément j'en voudrais plus de cette essence agréable. Mais il faut savoir dire non également, faire des compromis comme dit Mary Alice à la fin de cet épisode. Et justement, le
parallèle avec Mary Alice tombe donc sous le sens quand Bree reçoit une note avec le fameux message, exactement le même (même typologie d'écriture, …). Cela permet de retrouver Paul Young. On
avait affaire à un vrai thriller, Bree qui va voir Paul en prison pour tenter de découvrir qui à part Mary Alice, les filles, Paul et Martha Hubbert. La fin de l'épisode est jouissive, puisque
Bree découvre que son Chuck Vance de marathonien au lit savait lui aussi pour ce fameux mot et cela ne m'étonnerait pas qu'il sache pour le meurtre maintenant.
"Gabrielle Solis is asking us for sexy tips" - "Yeah, I know, it's the apocalypse"
Gabrielle a un problème : Carlos a des problèmes pour activer son chapiteau. La confidence faite à ses amies est très bien écrite. La scène est juste jouissive, surtout quand on apprend que Susan
et Mike aiment faire l'amour en public, on en découvre des choses sur ces filles quand même des fois. J'ai l'impression que c'est Marc Cherry qui s'amuse avec Susan et voir jusqu'où elle peut
aller. Rien que l'an dernier le coup de la soubrette c'était quand même gratiné, mais là… Bref, Bree aussi apporte son lot de trucs funs avec Orson. Mais c'est une autre histoire, surtout quand
elle dit aimer se faire crier dessus. Miam ! Gabrielle va alors faire appelle à une strip-teaseuse du Double D (je me souviens de ce club dans la saison 6, celui dont avait hérité Susan) pour lui
apprendre quelques mouvements de barre. Les scènes sont marrantes et surtout très efficaces. C'est pas du tout de l'excès, donc quand Desperate Housewives s'amuse autant avec ses personnages,
c'est du plaisir partagé. En tout cas, moi j'adore comment se déroule cette histoire.
Au final, je me demande bien où est ce que la saison veut bien nous amener mais c'est plutôt pas mal du tout pour le moment. Cet épisode était certes un peu moins bon que le season premiere mais
l'excitation est toujours intacte, celle de retrouver une histoire digne des premières heures de la série. Par ailleurs, j'ai dans l'espoir que l'on fasse également évoluer un peu plus la
relation des 4 filles et que l'on ait plus de flashbacks de Mary Alice (comme au début de cet épisode). J'aime bien le personnage qui prend soin là haut de ses amies. J'ai des idées dans ma tête
qui fustigent sur le comment va se terminer la série, et si un suicide était envisageable ? Peut être, peut être pas. J'espère en tout cas qu'on aura droit à des intrigues très musclées. Il y a
tellement de potentiel cette année.
Note : 8/10. En bref, drôle, fun, parfois teinté de suspense, cette saison de Desperate Housewives ne fait qu'être bonne. J'aime.