Je parle en fervente catholique qui ne serait même pas baptisée.
Entendez, n'ayant pas renouvelé ma carte électorale cette année, je suis exclue du bonheur de voter dimanche prochain, pour mon saint-patron préféré.
Apparemment, y aura pas moyen de gruger et d'aller recueillir l'hostie sucrée sans son certificat de chrétien patenté.
Misère !
Privée d'eucharistie.
Après la frustration du week-end dernier, où de supposés "grands" électeurs m'ont confisqué le droit de choisir (mais ils n'ont pas trop merdé), dans un système digne de la papauté, j'aurais sinon pu accéder à ce nirvana : désigner le premier d'entre nous, la gauche (nous, c'est le bon côté).
Alors que vous, vous religieusement, dimanche prochain, ayant au préalable repéré l'Eglise de votre paroisse, en bons camarades, glisserez lentement le précieux bulletin dans l'urne prévue à cet effet après modeste obole au PS (1€).
Ah ! J'oublie la mini-prière universelle des valeurs de la gauche qu'il vous faudra signer : ayez le bon goût de ne pas chiper le stylo Bic fourni gentiment par une fédé qui se décarcasse pour nous politiser.
Ensuite, c'est à vous de juger.
Mais, pitié, ne faîtes pas de mon pays un enfer, pour chasser le vilain, ne vous fiez pas à ce quasi-Judas et au trop grand zélote. La vierge Marie n'a pas non plus mes faveurs.
Elisez Dieu le (bon) Père (de famille) !
Et reprenons en choeur :
Habemus Candidatum !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble