Les Pats et les Packers offrent de solides performances pendant que les Giants se sauvent avec une victoire chanceuse. Voici Stéphane Morneau et le résumé des matches de 16h.
Patriots 31 @ Raiders 19
Les Raiders commencent avec le ballon et tout est un peu timide chez le Silver & Black mais on s’en tire avec un placement pour une avance de 3-0 .. Avec six minutes à jouer au premier quart, les Pats répliquent avec un classique, Tom Brady trouve Wes Welker et juste comme ça c’est 7-3 Patriots. Les Raiders ne se sont pas aidés sur cette séquence, l’ancien Pats Richard Seymour a commis deux grosses pénalités qui ont tenu la drive en vie. Autrement, les Raiders ont fait du bon travail pour couvrir un peu tout le monde. Les Raiders bougent le ballon sur la séquence suivante mais la défensive de zone pose des problèmes à Jason Campbell qui prends des très long ‘dropback’ et qui ne trouve pas de receveurs avant la pression, un punt suivra. Les Patriots commencent la séquence très creux dans leur zone après un punt parfait et suite à quelques premiers jeux, on retourne le ballon aux Raiders avec un punt, ça ne sera pas le shootout prévu mais éventuellement Brady va trouver les trous que les Raiders lui laissent, ça se sent.
Les Raiders ne perdent pas de temps, grosse course de Run DMC, suivi d’un scramble de Campbell et une bombe de 24 verges à Kevin Boss, boom, les Raiders sont aux 7 des Patriots dans le temps de le dire. 3 catchs et 58 verges jusqu’ici pour Boss. 3 jeux plus tard, Michael Bush défonce les bloqueurs des Pats pour le majeur, 10-7 Raiders et nous avons un match. Tom Brady est de retour sur le terrain et il envoie un message aux Raiders : C’est moi le MVP sortant de la ligue et Wes Welker c’est ‘mon boy’. Les Raiders n’ont pas de réponses pour Welker dans le trafic et Brady traverse la mi-terrain grâce à son petit receveur. Deux jeux plus tard Brady envoie une passe parfaite à Welker à contre-courant et il l’attrape à la ligne de deux mais on challenge l’attrapé après une petite obstinade entre les deux officiels. La reprise est sans équivoque, Wes Welker est en feu et ses deux pieds sont sur le vert du terrain et les Patriots l’enfilent dans la zone payante sur le jeu suivant avec une course de deux verges de Ben-Jarvus Green-Ellis. 14-10 Nouvelle-Angleterre. Les Raiders reprennent le ballon et exposent rapidement les lacunes contre la passe des Pats. Campbell trouve Darius Heyward-Bay (oui oui) pour plus de vingt verges et Oakland sont à la mi-terrain encore très rapidement. À noter aussi que les Raiders alternent très bien entre McFadden et Micheal Bush et les Pats sont vraiment sur les talons contre la course des Raiders. Ils laisssnt même Jacoby Ford gagner près de 40 verges en courant un ‘reverse’ digne de la NCAA. Les Raiders sont à la porte des buts et les défensive des Patriots n’est vraiment pas dans le coup. La course de Ford ne fonctionnerait pas contre la plupart des équipes de la NFL mais contre les Pats, ça semblait aussi facile qu’efficace, du beau travail de Hue Jackson avec son playcalling. Mais les Pats nous font mentir et Patrick Chung, avec une main dans le plâtre, intercepte Campbell dans la zone des buts et les Pats se sortent de l’eau chaude avec un gros jeu pour éviter des points de la part du Silver & Black. Le momentum pourrait changer si les Pats produisent des points ici à la vieille du 2 minutes warning. Comme de fait, Danny Woodhead court pour un premier jeu et les Pats seront à leur ligne de 30 pour les deux dernières minutes de la demie. Au retour du sifflet, Brady rejoint Chad Ochocinco deux fois de suite pour des premiers jeux et les Pats traversent la mi-terrain. Ensuite c’est Green-Ellis qui court et attrape le ballon et un autre premier jeu au 30 des Raiders. Finalement les Raiders s’en sortent bien, ils brassent un peu Brady et les Pats devront se contenter d’un placement de 44 verges pour sortir de la demie avec une avance de 17-10. Le score est trompeur, les Raiders jouent vraiment un bon match et c’est l’indiscipline et les revirements qui les tiennent loin des points et non la dominance de Tom Brady. On verra comment Hue Jackson ajustera ses flûtes pour la deuxième demie.
Au retour de la pause, les Raiders sont bien près de forcer un 3 and out pour amorcer le troisième quart mais, encore une fois, Brady trouve Welker sur un long troisième essai et la séquence se poursuit . Tout ça met du vent dans les voiles de Brady qui continue sa progression sur le terrain avec, encore, des passes voilées à Welker et Green Ellis court pour un premier jeu aux 35 des Raiders. Sur le jeu suivant, la recrue Steven Ridley vole le show et court pour plus de 30 verges et le majeur. 24-10 Patriots qui commencent à se distancer des Raiders avec un solide début de 2e demie. C’était, en passant, le premier touché en carrière de Ridley qui est le genre de vedette obscure que les Pats collectionnent depuis l’arrivée de Bellichick, un cauchemar pour les poolers. Ce qui tue les Raiders jusqu’ici : Près de 100 verges en pénalités, c’est inacceptable. Sauf qu’il y a de la vie chez les Raiders et Run DMC commence la séquence avec une course de 11 verges et on profite de l’absence de Jerod Meyo chez les Patriots. Quatre jeux plus tard, Campbell trouve Kevin Boss en plein milieu du terrain, gain de vingt verges et les Raiders sont dans la zone des Patriots. Les Raiders gagnent deux autres premiers jeux en alternant passe et course et l’offensive est vraiment en bonne position quand elle évite les pièges des pénalités. Les arbitres rendent un gros service aux Pats et une interférence est annuleé par les officiels alors que Jacoby Ford s’est carrément fait faire une jambette dans à la porte des buts. Il va y avoir des émeutes à Oakland si ça continue. Suite au call douteux des arbitres, les Raiders ne peuvent convertir un 3e et 10 et doivent se content d’un placement : 24-13 pour freiner la séquence de 17 points sans réplique des Pats. Les Pats reprennent encore le contrôle du match et les Raiders sont incapable de contenir Welker et Benjarvus Green Ellis, dans le temps de le dire les Pats sont dans la zone des Raiders et l’offensive intraitable des Patriots a trouvé son rythme. Le troisième quart se termine et les Pats reviendront en bonne position pour encore s’inscrire au tableau. Dès le retour, Brady ne niaise pas avec le ballon et trouve Wes Welker (encore lui) pour 32 verges, son neuvième attrapé du match et les Pats sont dans le 10 des Raiders. Deux jeux plus tard, Brady sort un vieux classique de 2004 et envoie le ballon a Deion Branch pour le touché. 31-13 Patriots et la frustration se lit sur le visage des Raiders sur les lignes de cotés. Les Raiders reprennent le bal avec un gros screen à McFadden pour un passe et course de 26 verges, ça commence fort. Campbell s’ajuste ensuite et trouve une fois de plus Heyward-Bay pour un premier jeu. Ben coudonc, peut-être que DHB a finalement compris comment courir ses routes adéquatement (3 ans trop tard). Les Raiders profitent d’une bonne punition pour un premier jeu dans les zones des Pats mais Jason Campbell trouve le moyen d’envoyer le ballon en plein sur Vince Wilfork qui enregistre sa deuxième interception de la saison. Sérieusement là, Wilfork est gros comme un frigo et Campbell n’a pas réussi à l’éviter, c’est pas mal le clou dans le cercueil. un Très mauvais jeu de la part du quart de Campbell. Wilfork, lui, jubile et fait danser toutes ses 400 livres de joie. Du bel ouvrage. Les Raiders réussissent à obliger les Pats à dégager et ils ne sont pas complètement morts. Finalement la journée de rêve d’Heyward-Bey se termine aussi vite qu’elle a commencé, il échappe bêtement une passe qui aurait donné le premier jeu aux Raiders et ils sont forcés de dégager avec un peu plus de 6 minutes à faire au match. Ce n’est pas fini, mais ce n’est pas loin et si Jason Campbell aurait pu il aurait surement battu DHB avec son casque. Les Raiders ne sont plus dans le coup. Les Patriots ne se donnent pas trop de mal sur la séquence suivante et grugent deux minutes avant de dégager. Les Raiders nous gâtent ensuite avec un beau 4 and out et ils ont plus ou moins abdiqués, les Patriots ne perdront pas deux matchs de suite. C’est le 12e match de suite avec plus de 30 points pour les Pats, une première depuis les Rams et le greatest show on turf. Dans la dernière minute les Raiders engendrent une belle séquence et Jason Campbell traverse le terrain avec deux longues passes consécutives mais c’est trop peu trop tard. Touché de Denarius Moore pour mettre le score à 31-19, un maigre effort de fin de match. Pour les Patriots, la révélation du match est Stevan Ridley qui a couru pour près de 100 verges et Ben-Jarvus Green Ellis qui en a ajouté 75. Brady n’a pas eu à tout faire et c’est une offensive équilibrée qui est venue gagner à Oakland. On est en droit de questionner la défensive ‘X-Rated’ des Raiders qui a surtout été indisciplinée aujourd’hui. Une grosse sortie sur la route pour les Pats qui, malgré une défaite, reste une des cinq meilleures équipes de la NFL. Pour ce qui est des Raiders, les deux interceptions de Jason Campbell sont survenues dans la zone des Pats et c’est des points dont les Raiders avaient besoin pour rester dans le coup. Malgré ses plus de 300 verges, Campbell n’a pas connu un bon match et devra améliorer sa prise de décision pour la suite des choses, décevante prestation des Raiders qui m’impressionnaient depuis le début de la saison. Pour les curieux, Wes Welker a ramassé 158 verges aujourd’hui, à ce rythme il va pulvériser les records de verges en une saison, c’est ridicule.
Broncos 23 @ Packers 49
Le Denver montre les dents tôt dans le match et après un peu de va et vient, c’est 3-0 Broncos sur un placement de Matt Prater. Ça n’en prenait pas plus pour mettre le feu aux poudres des Packers qui répliquent dès la séquence suivante. 6 jeux et 79 verges pour que finalement Aaron Rodgers trouve Jody Nelson dans la zone payante, 7-3 têtes fromagées. Les Broncos reprennent le ballon et les partisans de Tim Tebow vont être heureux. Kyle Orton envoie un cadeau dans les mains de Charles Woodson qui retourne le ballon pour 30 verges et sept points, 14-3 Green Bay dans le temps de cligner des yeux. Les Broncos se gâtent un ‘3 and out’ pour répondre de façon imposante et les Packers reprennent le ballon. Le résultat, vous l’aurez deviné, c’est un autre touché des verts. Cette fois c’est Rodgers lui-même qui court avec la roche sur 11 verges, 21-3 Packers et Donald Driver est escorté hors du terrain suite au touché, c’est mauvais ça. Le dos au mur, Kyle Orton se réveille un peu et n’a besoin que de 4 jeux pour trouver la zone payante, passe de 5 verges à Eric Decker et c’est 21-10 pour les champions. Les Packers sont incapable de répliquer et doivent dégager et Kyle Orton, plein de surprises, trouvent encore le moyen de faire des siennes. Il rejoint Eric Decker pour un autre touché, cette fois de 33 verges, après une bonne séquence de 8 jeux et 71 verges. 21-17 Packers et les Broncos n’ont pas l’intention de se faire manger la laine sur le dos. Orton a trouvé le moyen d’avancer sur le terrain via Brandon Lloyd qui flirt avec les 100 verges pour sa journée avant même la mi-temps. Les Packers reprennent le contrôle du match et de l’horloge et après 10 jeux, 80 verges et près de 3 minutes Rodgers trouve Greg Jennings dans la zone payante et c’est 28-17 Packers et tout le monde s’en va aux vestiaires pour la mi-temps, un match étonnamment relevé et divertissant.
Au retour du break, Rodgers avance à sa guise sur le terrain et les Packs passent la ligne de 30 des Broncos en moins de 3 minutes. Trois minutes plus tard, durant la même séquence, Rodgers court pour son deuxième touché au sol du match et c’est 35-17 Packers avec une séquence de près de sept minutes pour solidifier leur avance et mettre les Broncos dans les câbles. Les Broncos répondent mal à la pression et sont incapables de s’organiser, redonnant le ballon aux Packers et l’offensive qui a le vent dans les voiles. Sans surprise, les Packers traversent le terrain en 5 jeux et Rodgers passe pour un troisième touché, cette fois à James Jones. 42-17 Packers et c’est pas mal fini avec moins d’une minute à faire au 3e quart. Les Broncos sont visiblement à terre et ne produisent rien du tout, Green Bay reprend le ballon pour continuer le massacre. Je sens que je me répète mais les Packers prennent quatre minutes pour traverser le terrain et Rodgers trouve Donald Driver pour un autre touché. 49-17 pour les Packs et le Denver regarde déjà à quelle heure le premier vol pour sortir de Green Bay au PC. Orton essaie de sauver sa job et traverse le terrain en 4 minutes pour rejoindre Daniel Fells dans la zone des buts. 49-23 Packers mais le touché ne change rien, il reste 3 minutes au match. Rodgers termine sa visite à Denver avec 400 verges, 4 touchés par la passe et deux par la course et les champions n’ont jamais été menacé malgré une première demie un peu plus corsée que prévue. Rodgers a distribué le ballon équitablement et l’offensive des Packers donne des sueurs froides à toutes les autres équipes de la NFL. Excusez-moi l’anglicisme mais ils sont loadés à toutes les positions. Chez les Broncos, Kyle Orton a lancé 3 interceptions et ils ont pas mal joué du football de rattrapage sans grand succès. La seule note positive, vraiment, c’est Willis McGahee qui fait vite oublier la mauvaise prestance de Knowshon Moreno qui déçoit de plus en plus. Les champions demeurent invaincus et vraiment on se demande qui les empêchera de remettre la main sur le trophée Lombardi en Février. Toute une sortie pour les champions.
Giants 31 @ Cardinals 27
On ne regarde pas vraiment ce match (les Cards, vraiment?) mais ça commence timidement. Bradshaw commet un fumble couteux et après un quart c’est 6-0 Arizona avec une paire de bottés. Il faut attendre à l’aube du 2 minute warning pour que les Giants sortent de leur anémie avec une course de Bradshaw pour 6 points. 7-6 Giants en laissant à Kolb une chance de finir la demie en beauté. Mais Kolb est égal à lui-même et se fait sortir du terrain avant le 2 minutes warning, laissant une dernière drive à Eli et aux G-Men. Finalement les Giants dégagent en moins d’une minute, j’aimerais vous en dire plus mais il ne se passe vraiment rien dans ce match. 1 minute à faire à la première demie et les Giants finissent par mettre un botté entre les poteaux, 10-6 avant de partir aux vestiaires. L’excellence se poursuit pour les Cards et ils frappent à la porte des buts des G-Men pour commencer la deuxième demie. Kevin Kolb a compris le principe que Larry Fitzgerald est sa seule arme offensive et ça parait dans le choix de jeux. Heureusement pour les Cards, Fitzgerald a envie de donner beaucoup d’argent à la charité et il attrape tout ce qui est près de lui. Finalement, Beanie Wells plante la roche dedans avec un beau bloc de Fitzgerald, 13-10 Cards et ils trouvent le moyen de pogner un 15 verges de pénalités suite à leur meilleure séquence du match. De la belle job d’amateur. Ensuite, les Giants trouvent le moyen d’annuler une belle course de Bradshaw avec une pénalité pour holding et c’est un 1 and 20 au lieu d’un premier jeu près de la mi-terrain. Encore une fois, du football raffiné. Rien ne sert de vous dire que les Giants finissent par dégager le ballon dans cette suite éternelle du match sans histoire. Les Cards avancent un peu et puntent, encore, toujours 13-10 avec trois minutes à faire au 3e quart. Est-ce qu’on peut tout de suite se dire entre nous autres que Kevin Kolb n’a plus de job dans deux ans, maximum? Finalement c’est la défensive des Cards qui s’active et sur le premier jeu de la séquence ils ramassent Eli Manning pour un sack, un fumble et les Cards reprennent le ballon. On ne perd pas de temps et Beanie Wells traverse la ligne des buts avec moins de cinq verges à franchir, 20-10 Cards qui capitalisent sur la faiblesse des Giants avec moins de 3 minutes à faire au 3e quart. Ça prenait ça pour réveiller les Giants qui traversent le terrain sur leur séquence suivante et se retrouvent à la ligne de 1 des Cards après un touché qui a finalement été rappelé à cause des genoux du receveur qui étaient au sol avant que le ballon ne franchisse la ligne des buts. Mais la décision n’a pas d’impact, Brandon Jacbos rentre sans problème dans la zone des buts sur le jeu suivant, 20-17 Cards. Sur la séquence suivante, Kevin Kolb fait pleurer sa mère (j’imagine) et envoie le ballon directement dans les mains d’Antrel Rolle alors qu’il poussait un peu sa luck en visant Larry Fitzgerald qui ne regardait même pas le ballon. Un gros revirement pour les G-Men et malgré le score, rien ne marche pour les Cards qui devront trouver des solutions la semaine prochaine parce que leur offensive est risible au mieux présentement. À l’image de leur match, les G-Men ne capitalisent pas sur le gros revirement et finissent par dégager et redonner le ballon aux Cards. L’Arizone ne niaise pas et accumule 80 verges en quelques minutes et ils se retrouvent à la ligne de deux des Giants. Finalement Beanie Wells marque son 3e touché du match et c’est 27-17 pour les Cards qui s’approchent d’une victoire convaincante malgré leur jeu brouillon. Les Giants ont cinq minutes pour sauver la face, sinon Tom Coughlin aura la tête sur la bûche à son retour à New-York. Au grand bonheur de Tom, Eli Manning traverse le terrain assez rapidement et trouve Jake Ballard pour le touché, 27-24 en moins d’une minute et demie, les Giants peuvent quand ils veulent. Les Cards eux répondent à l’assaut des Giants avec un beau rien du tout et ils redonnent le ballon à Eli qui pourra gagner tout ça avec trois minutes à faire. Premier jeu de la séquence et Victor Cruz échappe le ballon suite à un attrapé et les officiels disent que ce n’est pas un échappé mais Ken Wisenhunt lance le drapeau rouge, suspense en Arizone. Finalement, les officiels disent que Cruz a ‘abandonné’ le jeu et ce n’est pas un fumble, sauf qu’il n’a pas glissé pieds devants (comme un QB slide) il s’est juste écrasé au sol sans être touché. Un call très douteux et comme de fait, les Giants capitalisent sur le jeu suivant et Manning envoie le ballon à Hakeem Nicks, touchdown et les Giants prennent les devants 31-27. Les officiels vont se faire fusiller demain dans les analyses car l’échappé de Cruz était très discutable. 2 minutes 30 à faire et les Cards peuvent encore changer la cadence. Mine de rien, Nicks attrape son dixième ballon pour 162 verges aujourd’hui, grosse sortie dans un match relativement plate. Les Cards s’organisent bien et se rendent à la mi-terrain mais sur un 2e et 1, Osi Umenyiora ramasse Kevin Kolb pour un sack et place les Cards dans un 3e et 11 avec 1 minute à jouer. Kolb trouve ensuite Todd Heap mais ils sont short, donc 4e essai et deux verges et les Cards y vont avec un no huddle…suivi d’une passe incomplète de Kolb vers Fitzgerald. Les Cards font chou gras et c’est fini les amis, les Giants viennent en voler une en Arizone. Beanie Wells réussit sont retour au jeu avec 3 touché mais tout le reste de l’offensive des Cards ne s’est pas présenté au match. Eli Manning, lui, sauve la mise avec tout un 4e quart et termine sa journée sur un sans faute avec un deux touchés et 320 verges. La course des Giants en a arrachée par contre et c’est à l’image du match qui n’était pas très enlevant en offensive malgré le score assez élevé. Une victoire peu méritée par les Giants qui, malgré tout, prennent le 2e rang de leur division derrière les surprenants Redskins… WOW. Personnellement, j’aurais aimé une défaite des G-Men ici pour voir l’apocalypse à New-York demain mais bon, ce sera pour une autre fois. Pensez-vous que Ken Wisenhunt va perdre son poste cette saison? Je pense bien que oui, c’est loin d’être impressionnant jusqu’ici chez les Cards. Va falloir trouver des solutions sinon quelqu’un prendra le blâme.
Falcons 30 @ Seahawks 28
Les Falcons ne perdent pas de temps pour faire taire les critiques. 12 jeux, 72 verges et une drive de plus de sept minutes ponctuée par un touché du TE Tony Gonzalez, 7-0 Atlanta. Le Seattle est très timide et pas grand-chose ne se passe, avant le réveil de la bête Michael Turner. Les Falcons amorcent le deuxième quart sur une grosse course de 22 verges pour le majeur et une avance de 14-0. 9 courses, 42 verges pour Turner après cette séquence, le cheval de bataille est de retour. Ça n'en prenait pas plus pour réveiller les dangereux *tousse* Seahawks. Tarvaris Jackson trouve Sidney Rice (enfin) sur plus de 50 verges pour le majeur, 14-7 et les 3 partisans des Seahawks sont en délire que leur gros investissement de l’été produise enfin quelque chose. Sauf que les Falcons n’entendent pas laissé les Seahawks revenir dans le match. On retourne dans la zone rouge dès la prochaine séquence et Ryan remet le ballon à son cheval Turner pour son deuxième touché de la journée, 21-7 Falcons. Les Seahawks ne font pas grand-chose avec le ballon et les Falcons ajoutent trois points au tableau avant de repartir aux vestiaires pour la pause, 24-7 à la mi-temps. Les Falcons jouent vraiment du bon football et les Seahawks, malgré le score, ne sont pas trop loin derrière. Tarvaris Jackson a lancé une mauvaise interception mais quand même, le vent pourrait tourner en deuxième demie si les Falcons s’assoient un peu sur leur avance.
Les Falcons reprennent là où ils ont laissés en revenant de la pause et les Seahawks n’ont pas de réponses pour Michael Turner et Julio Jones. On court un brin et Matt Bryant réussi un placement de 50 verges, 27-7 Falcons. Malgré un début de séquence brouillon, les Seahawks finissent par trouver du rythme et après 10 jeux, Jackson trouve Mike Williams pour le touché. 27-14 Atlanta. Les Seahawks contiennent les Falcons sur la séquence suivante et juste comme ça ils reprennent le ballon et ne sont pas complètement morts. Les Falcons jouent un peu de chances alors que les Seahawks frappent dans la zone payante mais le ballon rebondit dans les mains du receveur pour atterrir dans les mains de Thomas DeCoud qui passait près de Zach Miller. Un coup de chance qui redonne le ballon aux Falcons et freine la remonter des Seahawks. Sauf que les Falcons ne capitalisent pas, 3 and out et Leon Washington ramène le punt sur 33 verges et place les Seahawks en excellente position. Comme de fait, les Seahawks n’attendent pas longtemps et Marshawn Lynch court jusque dans la zone des buts sur le premier jeu de la séquence. 11 verges, 7 points et c’est 27-21 Falcons qui savent que ça pourrait être 27-27 en ce moment. Les Falcons ne paniquent pas et nous transporte jusqu’au quatrième quart avec une bonne séquence et ils sont dans le 30 des Seahawks à la barre des 12 minutes de jeux. Finalement Matt Bryant botte sur 42 verges pour coiffer la séquence des Falcons avec trois points, donc 30-21 Falcons qui ont pris 6 minutes et demi pour travers le terrain, de la belle job malgré la fin un peu avortée. Sur la séquence suivante, Tarvaris Jackson nous montre qu’il a copié deux trois pages du grand livre de Brett Favre. Sur un 3e et 8 il se défait de la pression et lance le ballon en courant dans les mains de Mike Williams a l’intérieur du vingt des Falcons avec deux défenseurs dans le grillage, toute une passe et je suis le premier surpris par Jackson. Quelques jeux plus tard, les Falcons laissent Ben Obomanu fin seul dans la zone des buts et Jackson fait flotter le ballon jusqu’à lui, le momentum est officiellement viré : 30-28 Falcons. Sur la séquence d’après, les Falcons évitent de justesse un 3 and out alors qu’une mauvaise pénalité des Seahawks leur donne un premier jeu sur un plateau d’argent. Matt Ryan fait avancer les siens mais les Seahawks tiennent leur bout et obligent les Falcons à dégager, nous avons bel et bien un match et c’est dans les mains de Tarvaris Jackson à partir de maintenant. 1 minutes 46 avec un temps d’arrêt pour aller marquer trois points, ça sent la remontée choque à plein nez. Par contre, Jackson ne trouve pas du tout le rythme et les Falcons tiennent les Seahawks à distance, 30-28 est notre score final et les Falcons s’en sauvent par la peau du cul alors qu’ils se sont assis sur leur avance en deuxième demie, ce qui aurait pu leur jouer des tours. Dans la victoire, Julio Jones a connu un gros match avec 11 attrapés et 127 verges, Matt Ryan a finalement trouvé le numéro de son receveur recrue. Michael Turner a été très discret en deuxième demie et c’est ce qui a gardé les Seahawks dans le match. Tarvaris Jackson a lancé deux interceptions mais il a quand même connu un bon match compétitif et on ne peut pas le blâmer pour la défaite. Sérieusement, je suis le premier surpris par son jeu d’aujourd’hui. Par contre le jeu au sol des Seahawks est à revoir car ils ont vite abandonné l’idée suite au manque de succès. Les Falcons avaient besoin de cette victoire mais ils n’ont convaincu personne ici, ils ont vraiment laissé le match glisser en deuxième demie et contre une équipe supérieure, ils seraient repartis à la maison avec la queue entre les jambes. Clairement, ils ne rafleront pas tout cette année, il y a encore beaucoup d’apprentissage à faire à Atlanta.
Dolphins 16 @ Chargers 26
Les Dolphins doivent composer rapidement avec un impair, Chad Henne se fait sortir du match à la deuxième possession des Fins et c’est Matt Moore qui prend les clés du char. Avec trois minutes à faire au premier quart les Dolphins s’inscrivent au tableau sur une grosse course de quatre verges de Lex Hillard (qui?), 7-0 Dolphins. L’orgueil a été frappé fort et les Chargers ne perdent pas de temps, quelques minutes plus tard Philip Rivers trouve Vincent Jackson avec une bombe de 55 verges, 7-7 sur la côte Ouest. On se pose la question, est-ce Reggie Bush qui a compris comment courir où est-ce que les Chargers sont vraiment poreux? Quoi qu’il en soit le Reggie réussi quelques belles courses sur la séquence suivante. Malgré tout toujours pas de points et on retourne le ballon aux Chargers. Sur la séquence suivante, les Chargers appliquent un nouveau plan de match : Envoyer le ballon à Vincent Jackson. Il enchaine deux gros attrapés et dépasse les 100 verges pour la journée et on n’a pas 5 minutes de joués au deuxième quart. Si quelqu’un a encore des doutes que Vincent Jackson va faire sauter la banque l’an prochain, vous êtes naïfs, il joue pour son prochain contrat et il est facilement l’un de cinq meilleurs receveurs de la NFL cette saison, et Philip Rivers le sait et lui envoi des ballons hauts et loin que seul Jackson peut aller chercher. Malheureusement, quand Jackson ne fait pas de miracles rien ne clique pour les Chargers, on se contente d’un placement pour mettre le score 10-7. Après le placement les Dolphins retiennent leur souffle alors que la recrue Mike Pouncey s’écroule au sol après une passe de Matt Moore et doit être escorté hors du terrain, c’est un gros morceau sur la ligne offensive des Dolphins. Après coup Moore se fait frapper solidement et les Dolphins doivent dégager, redonnant le ballon aux Chargers. Rivers et cie ne font rien de bon et les Dolphins enchainent avec un placement, 10-10 avec 2 minutes à faire à la demie. Vous pensiez vraiment que les Chargers pouvaient dominer qui que ce soit cette saison? On traverse le terrain pour finir la demie et les Chargers enregistre un autre placement et partent au vestiaire avec une avance de 13-10 sur les puissants Dolphins et l’incroyable Matt Moore (vous sentez le sarcasme?). Pour vous donner une idée, c’est ici que j’ai zappé et passé à un autre match. Au retour de la pause, rien pour écrire à sa mère durant les cinq premières minutes. Finalement, Mike Tolbert réveille tout le monde et la séquence des Chargers se termine par un touché, 20-10 San Diego et ça va peut-être mettre du pep dans le match. Mine de rien, les Dolphins ne jouent pas un mauvais match et après une séquence inégale ils sont capables d’enregistrer un placement et c’est 20-13. Ça va se jouer dans les dernières minutes et tout le monde connait l’aptitude des Chargers à gérer la pression. Sauf que les Éclairs ne laissent pas les Dolphins se rapprocher et avant de fermer les livres sur le 3e quart ils ajoutent trois points au tableau et c’est 23-13. Les Dolphins contrôlent le ballon près de cinq minutes pour amorcer le quatrième quart mais n’en ressortent qu’avec un placement, encore. 23-16 et une des deux équipes devra trouver le moyen de marquer dans la zone payante autre chose que des bottés. Mais visiblement ce ne sera pas les Chargers qui prennent 7 minutes et n’en ressortent qu’avec un botté. 26-13 et le temps commence à manquer aux Dolphins qui ont un peu plus de 4 minutes pour faire un miracle. Finalement l’allure du match ne changera pas et les Dolphins s’écrasent, comme leur saison d’ailleurs. Ça sent la fin pour Tony Sparano. L’offensive des Dolphins n’a même pas générée 250 verges et c’est à la limite du pathétisme. Les Chargers ont pas mal été sur le cruise control tout le long et gagnent un match qu’ils ne pouvaient pas se permettre de perdre. C’était loin du match de l’année mais bon, ça mets tout le monde en confiance chez les Chargers. M’enfin, une chance que leur division suce car à moins d’un ouragan ils ne manqueront pas les séries cette année.