L'homme était grave ce soir au journal de TF1 face à Claire Chazal... L'annonce qu'il allait faire était d'importance : candidat ou pas à la Présidentielle de 2012.
Depuis plusieurs semaines, plusieurs mois, nous étions nombreuses et
nombreux à souhaiter cette candidature.
Comme beaucoup d'entre-vous, je souhaitais qu'une autre politique, un autre
projet plus social, plus humaniste plus écologiste, en somme plus républicain
nous soit proposé. Et qui mieux que Jean-Louis Borloo
était à même de porter ce projet ?
Jean-Louis Borloo a pesé le pour et le contre : si toutes les conditions d'une candidature étaient réunies ; si l'unité des Centres était suffisante ; si être présent à ces élections ne risquaient pas d'apporter plus de cacophonie dans cette période particulièrement troublée...
Même si je regrette sa décision de ne pas se présenter, je ne peux que reconnaitre à Jean-Louis Borloo la grandeur d'un Homme d'Etat : être responsable et faire passer l'intérêt de la France avant son ego ; la volonté que sa candidature ne soit pas qu'une candidature de témoignage ; le doute quant à être présent au second tour et à défaut de gagner, faire le jeu des populismes...
La solution de facilité aurait été pour lui d'être candidat, contre vents et marées. Il a fait le choix de la voie plus difficile et plus longue de l'union, du rassemblement et de la construction sur le long terme d'une nouvelle force politique apte à répondre aux attentes et besoins de nos concitoyens.
Au-delà de cette présidentielle, il y aura, en juin 2012 et après, de nombreuses et nombreux candidats qui porteront les couleurs radicales et de l’Alliance centriste. Aux côtés de Jean-Louis Borloo, je compte bien être de ceux-là.