Unforgettable // Saison 1. Episode 2. Heroes.
Après un pilote assez mauvais dans le genre, sauf pour ses 5 premières minutes que je pourrais vraiment défendre, le second épisode laisse quand même une déconvenue de taille. Même si on sent que
le personnage Carrie est bien plus intégré à la série, et que Poppy est à l'aise, j'ai eu du mal avec l'histoire de la semaine qui me rappelle un épisode de The Forgotten, et pourtant je n'ai pas
totalement détesté cette dernière série qui s'était petit à petit améliorée. Je suis tellement nourri par les cop show que je viens à en détester, tout simplement car ils ne rentrent pas dans le
moule que je me fais d'une série de ce genre là. Alors, Unforgettable a un moule, trop formaté, et forcément les tentatives de la série de s'en évader sont presques désespérées. Notamment sur la
partie avec la maison pour personnes âgées, le jeu avec les cartes. Cela pourrait être sympathique mais la série veut faire passer des émotions et tout de suite c'est moins drôle et donc…
Unforgettable plonge dans un univers qui se veut larmoyant sans y parvenir.
L'affaire de la semaine c'est celle d'un jeune garçon qui est témoin d'un meurtre. L'équipe doit tout faire pour que le jeune garçon puisse témoigner et offrir des indices à la police. Pendant ce
temps, Carrie doit mettre de côté les souvenirs de la mort de sa soeur afin d'aider le garçon dans la recherche du meurtrier. L'idée de base me rappelle un épisode de la première saison (ou
seconde) de Mentalist. Il y avait un truc du genre il me semble. C'était d'ailleurs plutôt sympa mais comme toujours avec ce genre d'épisode : ça manque de rythme. Alors dans une série aussi
plate que Unforgettable, ça manque forcément de malléabilité et donc l'ensemble parait tout moche et la série se transforme en parfait objet somnifère. Mais je dis pas qu'il n'y a pas de bonnes
choses, et c'est Carrie qui mes apportent car l'abandon des mauvais flashback du pilote permettent donc de moins souffrir à la vision de cette série.
Note : 3/10. En bref, un second épisode classique, parfois même endolori par l'inutilité du concept.