Sonatrach, ou la dilapidation de deniers publics Alger- le procès de l’affaire Sonatrach a été reporté à la mi-octobre courant sur demande de la défense des deux accusés. Le magistrat a décidé de faire tomber l’inculpation d’association de malfaiteurs pour l’ensemble des prévenus, faisant ainsi basculer le dossier de la criminelle vers la correctionnelle.
- Toutefois, le magistrat a maintenu les accusations contre M. S., ancien directeur des activités centrales, dans le cadre du dossier lié à la rénovation du siège de Sonatrach de Ghermoul à Alger et pour lequel la propriétaire du bureau d’études CAD « M. N. », qui a eu le marché, est aussi accusée de violation de la réglementation régissant les marchés publics et dilapidation de deniers publics.
- Les investigations menées sur le plus grand scandale de Sonatrach ont révélé l’existence de dilapidation de deniers publics, octroi illégal de marchés aux sociétés étrangères en détournant dans l’intérêt personnel et les marchés de gré à gré.
- Ennahar a obtenu tous les détails sur le dossier qui a pris plus d’un an d’investigation et de recherche à propos des milliards dilapidés selon les rapports des experts, notamment l’argent utilisé pour l’achat de villas et d’immobiliers au profit de Sonatrach, sur la base de documents illégaux. Mais certains accusés ont vu leurs dossiers basculer de la criminelle vers la correctionnelle, alors que trois accusés ont bénéficiés d’un non lieu pour l’inculpation pour corruption et blanchiment d’argent.