Les Gallois ont proposé un jeu flamboyant de grande qualité
Le jeu
La qualification quasiment assurée, cette rencontre devait être une formalité pour les Gallois dans cette poule de la mort. Et le début de match des hommes de Warren Gatland confirma rapidement la donne. Face à des Fidjiens brouillons et peu tranchants, le Pays de Galles a rapidement pris la mesure de ce match pour creuser l’écart d’entrée (17-0, 21eme). Le reste fut du même acabit, avec une domination nette du XV du Poireau malgré un nombre de fautes qu’il faudra réduire lors du prochain match (17 pénalités concédées !). Les Gallois avancent néanmoins sereinement vers les quarts de finale après s’être sorti des griffes des Samoa et des Fidji, ce qui n’était pas gagné d’avance.
Si les Samoans ont proposé un niveau de jeu probablement supérieur à certains quarts de finaliste, il n’en aura pas été de même pour les Fidji. Trop brouillons lors des phases offensives, peu à l’aise en conquête, fébriles en défense, les coéquipiers de Nicky Little ont déçu lors de ce Mondial, avec un niveau de jeu bien loin de celui qui leur avait permis d’accrocher un quart de finale en 2007. Les Fidjiens terminent avec une seule victoire (face à la Namibie). Mais, contre les autres équipes de la poule, ils n’auront pas existé. A l’image de ce dernier match face au Pays de Galles.
Les Gallois
Peter NORTH a su montrer la voie grâce à ses jambes de feu. Un essai, deux passes décisives : les Fidjiens l’ont plus souvent vu de dos que de face… Le jeune ailier de 19 ans est pour l’instant la révélation de cette Coupe du Monde. Au centre, ScottROBERTS a aussi fait forte impression, avec deux essais au compteur. HALFPENNY a lui aussi participé à la fête avec une réalisation en deuxième période. PRIESTLAND a été impeccable dans le jeu et dans ses tirs au but (6/6). Devant, le Pays de Galles s’est appuyé sur plusieurs joueurs incisifs en défense : on pense notamment àCHARTERIS, à Ryan JONES, ou encore à WARBURTON (auteur d’un essai et principal sauteur en touche de sa formation). La première-ligne JONES-BENNETT-JENKINS a parfaitement conduit la mêlée fermée. Jenkins fut aussi très présent défensivement. Le meilleur plaqueur de son équipe.
Les Fidjiens
Si les arrières fidjiens ont essayé, leur jeu n’est plus aussi flamboyant que lors du Mondial 2007. Certes, KERESONI, TAGICAKIBAU et VULIVULI ont créé des brèches dans la défense adverse, mais sans pour autant parvenir à faire de différence réelle. Quand, en plus, les erreurs défensives sont légion, il est difficile de rivaliser. LITTLE a essayé tant bien que mal d’orienter le jeu, mais sans réussite. Chez les avants, Sakiusa MATADIGO n’a pas eu sa présence défensive habituelle, manquant plusieurs plaquages à un poste de flanker certes inhabituel. Un bon point en revanche pour NASIGA, très bon en touche (cinq prises de balle). La première-ligne a souffert pendant tout le match. Comme le reste de l’équipe.
Source : Rugby365.fr