Toujours aussi provocateur, le président vénézuelien apporte son soutien au colonel kadhafi, toujours en fuite, et au président syrien Assad.
Chavez a remplacé Fidel Castro dans le rôle de "poil à gratter" de Washington. Il considère toujours que ce sont les Etats-Unis et ses alliés qui ont volontairement destabilisé le régime du colonel Kadhafi en Libye. "Les libyens continuent la résistance à l'agression américaine. J'ai demandé à Dieu de prier pour la vie de notre frère, le colonel Kadhafi. Ils sont en train de le poursuivre afin de le tuer. Personne ne sait où il se trouve, probablement dans le désert, afin de mener la résistance. Il ne peut rien faire d'autre."
Les opposants à Hugo Chavez soulignent les tendances autocratiques du président du Venezuela. Ce qui ne l'empêche de se ranger également du côté du président syrien, Bashar al-Assad, qui est contesté par son propre peuple: "j'ai parlé hier avec le président syrien qui est également un frère. Depuis le Venezuela, nous apportons notre soutien au peuple syrien qui doit résister à l'agression impériale, notamment à l'attaque de l'empire Yankee et de ses alliés européens. C'est le président Obama et ses copains européens qui cherchent à détruire ce qui reste de la Syrie."
Les propos virulents de Chavez vont rassurer ses supporters, alors que des rumeurs couraient dernièrement sur son état de santé. Hugo Chavez soigne actuellement un cancer qui s'est déclaré en Juin dernier. " J'ai une surprise pour ceux qui me croient mort, en train de crever sur un lit d'hôpital. Il parait que je suis paralysé, que je ne peux pas parler. Pourtant, je vais de mieux en mieux et je me sens beaucoup plus fort aujourd'hui."
Toujours est-il que les problèmes demeurent au Venezuela, entre les pannes de courant très fréquentes, la montée de l'insécurité et une inflation galopante qui est la pire d'amérique latine.