Les lecteurs réguliers ont dû remarquer l'absence de publication de ces dernières semaines.
Peut être n'ont ils pas été étonnés, car j'avais annoncé mon déménagement.
Mais tout mettre sur son bon dos serait abusif de ma part, il me faut me rendre à l'évidence.
Le parfum fait partie de moi, mais que faire quand une autre partie de mon être me quitte ?
La période n'est pas évidente, je l'avoue, j'ai beaucoup moins d'entrain, d'envie car je suis en deuil.
Je sais que le temps atténue les blessures, je sais que je trouverai en moi la force de surpasser cela, mais à l'instant T, j'ai la main sèche, elle refuse d'écrire, elle refuse de se souvenir ou d'être perméable à des émotions.
Je suis comme anesthésiée.
Pourtant j'ai senti de belles choses en cet automne, mais pour le moment, les mots (maux) restent en moi.
J'espère que vous comprendrez, et je vous promets que je n'abandonnerai pas mon blog,
Mais quand un être vous manque, tout vous semble inodore. Au moins les premiers temps.
C'est la dure réalité d'un décès.