Doctor Who // Saison 6. Episode 13. The Wedding of River Song.
SEASON FINALE
Steven Moffat ne déroge pas à la règle, son season finale est truffé de torsions spatio-temporelles, et autant dire que j'adore ça. Oui, je suis fan de ces trucs compliqués, qui nous amènent pas
forcément quelque part mais qui nous font réfléchir un peu plus, parfois même pour nous mener à rien du tout. Mais comme l'a dit River Song à la fin de l'épisode "The Doctor always lies, I always
lie". Cela dit tout, puisque ce que l'on voit n'a rien à voir avec ce qui se passe par la suite. Le prologue de la saison c'était donc la mort du Doctor, programmée pour ce dernier épisode de
saison, sauf que forcément quelque chose ne va pas aller puisque River va tricher et alors, le temps va prendre une tournure hors de contrôle : on est bloqué le 22 avril à 5h02. L'idée est bonne
puisque j'ai trouvé passionnant les multiples choses que le temps "fou" à fait, entre ces rails en plein milieu de la Swiss Re Tower, des montgolfières qui transportent des voitures, on vit même
avec des ptérodactyles façon Primeval, sans compter sur la SPQR (Senetus Populus Que Romanuas) et les créateurs qui vivent parmi nous. Ah, j'oublie le Christmas Special et la petite phrase de la
présentatrice de la BBC : "Oh we love a ghost story".
Le Doctor Who doit donc mourir, mais est-ce vraiment le cas ? Non. On le sait tous et il va d'ailleurs utiliser astucieusement ce robot manié par des petites personnes pour faire croire qu'il est
mort à la fin. Mon dieu que j'ai adoré voir le TARDIS et le Doctor dans la pupille de ce robot ressemblant au Doctor. C'est compliqué, je sais, mais il faut le voir pour le comprendre. Bref,
toute les péripéties du Doctor au début de l'épisode sont bien gérées, avec quelques petites références à des personnages. De façon habile l'épisode nous raconte ce qui pourrait se passer si le
Doctor ne venait pas à passer l'arme à gauche. Sauf que l'incohérence est là, si il ne meurt pas dans les dernières minutes de l'épisode non plus, alors le temps est encore une fois arrêté ? Non.
Car c'est trop compliqué la tête de Moffat pour qu'on tente de comprendre tout ce qu'il nous raconte. Et pourtant, c'est pas faute de le vouloir profondément. L'épisode se sert donc de personnage
comme Churchill ou encore le Dorium pour nous divertir dans quelques dialogues sympathiques et des scènes d'action plus prenantes et palpitantes.
Au final, ce nouvel épisode conclut la saison de façon attendue, pas de grandes surprises sauf peut être les dernières minutes (et encore… justement pour la forme alors). Mais c'était très
divertissant, je n'ai rien à redire la dessus, Matt Smith est excellent dans la peau du Doctor et j'adore sa composition qui est plus familiale, moins sérieuse que les deux précédents Doctor (je
n'ai pas vu la première version de la série donc je ne juge que ceux de la saison 2005). Et la réponse à la saison c'est une nouvelle question. Quelle est la question à laquelle le Doctor ne doit
pas répondre ? Doctor Who ? J'ai hâte de voir la prochaine saison, et j'ai l'impression que Moffat est le roi de mon addiction à la série. Je le hais, mais je l'adore aussi en même temps. Un
choix très difficile tout de même.
Note : 9/10. En bref, Doctor Who termine sa saison sur un épisode joyeusement bon.