PES 2012 (déjà disponible et gratuit), et Konami son géniteur, sont lancés dans la conquête des iPad, iPhone et iPod Touch comme d’autres rêvent de sommets enneigés, d’air pur et de vin chaud. La stratégie qui consiste à nous appâter avec des friandises qui n’attentent pas (immédiatement) à notre compte en banque ni à nos dents est bien connue de nos services et n’est certes pas désintéressée, nous ne le savons évidemment que trop bien. Pour preuve, s’il en fallait, l’annonce de contenus téléchargeables, directement depuis le jeu, à 4.99 €. Cela ne vous laissera pas froids, même si vous avez la foi. Le fond de ces DLC reste néanmoins incertain. Un turbo et des jetpacks ? Des nunchaku et des cannes de combat ? Un stade sur Alpha du Centaure ? Je trépigne !
Winning Eleven version … ah ben je ne sais pas en fait … sur AppStore se voit affublé, nous susurre-t-on amoureusement en guise de préliminaire, d’un mode « Super Challenge », qui permettra de se monter une petite équipe avec n’importe quelle joueur (ça n’existait pas déjà ça ?) et de la faire partager avec vos amis (ou non) online. Personnellement je serai ravi d’enrôler un ou deux moines de shaolin, Usain Bolt et David Douillet. Comment ça ils en savent pas jouer au foot ? Bref, PES 2012, sur tous les iChoses, c’est aussi des scores en ligne sur Facebook, des gardiens « améliorés » et un choix infini d’équipes sous licence. Inutile de dire que j’attends avec un grand et sincère espoir l’inclusion de l’équipe de Beaumont-en-Verdunois et de son attaquant star Hervé Lecoin dit « le magicien de la côte de porc » dans un prochain DLC.