Parmi les rapports présentés la semaine dernière à l’occasion de la session spéciale de la PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement) à Monaco figurent un rapport qui traite de la surexploitation des ressources qui fait peser de lourdes menaces sur l’avenir de la pêche mondiale avec des conséquences graves sur l’alimentation de millions de personnes,qui en sont tributaires.
Ce rapport brosse un tableau global des nuisances auxquelles est exposé l’environnement marin, changements climatique, pollution et acidification des océans en soulignant leur synergie et l’amplification attendue de leurs effets les prochaines années alors que la pêche est l’une des activités les plus destructrices sur la planète.
Sans cibler aucun pays en particulier, les experts de l’ONU pointent quatre pays qui écument les réserves de poissons, la Corée du Sud, l’Espagne, le Japon et la Russie, en pratiquant le chalutage de fond.