Etat chronique de poésie 1338

Publié le 02 octobre 2011 par Xavierlaine081

 

1338

Mon cœur se serrait à l’idée de redescendre

Ma musique tintait entre les roches

Nulle part ailleurs je n’étais si léger

.

De quel besoin faut-il s’affubler

De quelle vie de pacotille empeser les jours

Quand il suffit d’une source

Du silence

Et d’un horizon invisible

*

Nos choix doivent être assumés

Bien sûr la vie ne peut être tissée

Dans les bras de cette profonde solitude

.

Le monde appelle

Mais c’est comme à regret qu’on lui emboite le pas

*

Oubliez-moi donc

Vous qui attendez mes mains

Qui croyez en de vains savoirs

Qui me lisez

.

Ma seule allégresse je la bois seul

Assis sur un rocher

Attendant que le soleil disperse les brumes

.

Une huppe vient se poser à dix mètres

Me regarde de son œil étonné

Sans doute le sommes-nous tous les deux

Elle prend son envol au premier de mes gestes

.

Comme j’aimerais connaître cette grâce

*

Fuir le monde c’est le retrouver

.

Saint-Paul sur Ubaye, 19 août 2011

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