« ... tu as su la gagner. Tu as tout sacrifié pour elle.
C'est peut-être la seule manière de la convaincre qu'on l'aime. »
Ça y est. La voilà. La fin tant attendue. J'ai peur d'ouvrir le livre de Pandore. Je m'approche doucement, comme s'il était capable de m'entendre, comme si tout allait m'exploser à la lecture.
Je le sais, Suzanne Collins n'a peur de rien et surtout pas de maltraiter ses personnages et ses lecteurs. Et ce n'est pas le fait qu'ils proviennent du monde entier qui semble l'influencer. Pourvu que personne ne meure. Personne que j'aime. Les autres peuvent crever.
Ça y est, j'entame les premières pages. Je me suis organisée. J'ai quelques heures devant moi. Peeta, où est Peeta ? Aaaaah ! J'ai peur pour Peeta ! Je commence à comprendre où l'auteure veut emmener Gale et ce n'est pas bon. Pas bon du tout. J'ai peur pour Gale. Le personnage de Katniss devient de plus en plus intéressant, une grande Héroïne au H MAJUSCULE. Quelle belle rugosité ! Les pages défilent, je hais le Président Snow. Les victimes sont de plus en plus nombreuses. Je suis épuisée, stressée, au bord du gouffre.
Suzanne Collins est une grande. Le dénouement final se révèle au-delà de mes espérances. La maîtrise du suspense, une mise en scène au couteau, le basculement vers la terreur, une dystopie asphyxiante de cruauté. Un dernier opus nerveux, rythmé, glaçant, époustouflant !
Je tourne la dernière page, sonnée, triste, heureuse. Un grand moment de lecture, une trilogie entrée dans le panthéon de la littérature jeunesse.
Incontournables
Hunger games, tome 1
Hunger games, tome 2