Critiques Séries : Esprits Criminels. Saison 7. Episode 2.

Publié le 02 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

Esprits Criminels // Saison 7. Episode 2. Proof.


Après avoir vu le pire season première de la série (il faut dire que plus les années passe, plus la série en fait des décevants), voilà qui est déjà plus réjouissant à voir. Cet épisode était vraiment bien foutu, notamment pour la prestation d'Andy Milder connu pour son rôle dans Weeds, jouant ici un cinglé que j'aimerais voir plus souvent dans Esprits Criminels. C'est après tout une série sur les pires pervers de notre planète, sauf que la plupart du temps la série oublie toute imagination et nous fait plonger dans un univers presque parallèle. Ce que j'ai trouvé de bien c'est que l'épisode ne se termine pas en happy end, mais bel et bien en mal, prouve jusqu'au bout que la série arrive aussi à nous faire peur. La scène où le père de la jeune fille (sur la fin de l'épisode) va voir la vidéo était atroce mais finalement, quand on y repense, la série prouve un tantinet que l'on peut aller plus loin, et c'est déjà un progrès. Alors que Esprits Criminels change donc de bord avec cet épisode, proposant un malade mental en première ligne, on aurait quand même pu s'attendre à de l'innovation dans le profilage.
Et malheureusement ce n'est pas le cas. On va du profiling classique, en passant par la traditionnelle scène larmoyante de la famille qui attend un coup de téléphone du ravisseur. Mais ces codes ne sont pas brisés, sauf peut être par le côté plus passionnants qui est écrit autour des personnages et leur interaction. J'avais l'impression dans la saison précédente et surtout dans la saison 5 que les personnages de la série n'avaient plus vraiment d'interaction entre eux, comme si ils n'étaient pas amis, et que l'on jouait à métro-boulot-dodo. Rien d'autre. Cette fois, et notamment avec Reid on avance un peu plus autour, on gravite avec des pans d'intrigues plus ou moins intéressant et j'aime bien qu'on mette mal à l'aise Reid car c'est le typique personnage qui a toujours un potentiel évolutif. On se souvent de sa mère, du fait qu'il avait peur de devenir un des tueurs qu'ils arrêtent, je veux qu'il tombe encore plus bas qu'il ne l'a été par le passé, cela pourrait donné un vrai bon sujet de composition pour un double épisode. Faire dérailler Reid.
La dernière scène de l'épisode où Rossi nous apprend à faire la cuisine à l'italien, sur fond de "Mambo Italiano", c'était du pur second degré. En tout cas, ce côté fun et décalé permet de s'amuser avec la série. J'ai vraiment bien aimé, car cela impose aussi de délirer un peu après voir vu le pire de notre espèce, sans parler du fait que l'on soude l'équipe (et que les scènes dans le "diner" d'à côté à prendre un verre, j'en avais un peu beaucoup marre). Ainsi, ce nouvel épisode d'Esprits Criminels, à défaut de jouer la révolution dans la construction même des scénarios, toujours trop téléphonés à mon goût livre quelque chose de nouveau en terme de "freak" de la semaine et ça, c'est ce que j'aime bien. J'espère que les scénaristes auront retenus la leçon de deux saisons de mauvais choix scénaristes et vous enfin nous porter avec des personnages plus intéressants avec eux même, sans y aller de perfidies en perfidies.
Note : 7/10. En bref, un épisode rondement bien mené avec un cinglé en prime, bien sûr l'écriture grossière de la série empêche de prendre totalement son pied.