The God complex
Saison 6, Episode 11 sur 13
Diffusion vo: BBC 1 – 17 septembre 2011
Le docteur et ses compagnons arrivent dans un hôtel bien étrange qui aura des conséquences inattendues pour eux.
Désolé pour le retard mais il m’en a fallu du temps pour m’en remettre de cet épisode. Enfin surtout sa fin qui est un rêve qu ise réalise, avant, je le sens, de virer au cauchemar d’ici quelques épisodes. Mais nous n’en sommes pas encore là.
Avant cela, nous avons encore un épisode cheapos parce que le budget, c’est superflu depuis quelques années. Encore un lieu clos, encore une répétition de décors réels, encore un épisode qui joue plus sur la peur du non vu qu’une menace concrête. On est donc en terrain convenu, avec du coup, des rebondissements assez prévisibles, mais au final, un schéma suffisament maitrisé pour s’avérer agréable à suivre. Bon, clairement, l’intrigue ne restera pas dans les esprits bien longtemps.
En fait, l’essentiel sert de mise en place au final. Toute l’intrigue sert à amener une vraie compagne dans la vie du docteur par le biais d’une des enfermées de l’hôtel, une compagne dans le sens qu’elle va amener le docteur à réfléchir sur sa situation. ELle va lui permettre de lui faire comprendre qu’il a un complexe de supériorité (pourquoi doit-il forcément être le sauveur quand il arrive quelque part ?) et lui faire comprendre que Amy est plus en danger qu’autre chose avec lui parce qu’elle ne réfléchit pas par elle-même. Elle se contente d’attendre ce que va faire le docteur. Et à postériori, les épisodes précédents préparaient à cette idée, notamment le précédent où sans le docteur, Amy va survivre, va agir et va même devenir un génie (hum hum)
Il faut donc se débarrasser de Amy pour son bien (et pour notre bien). Allez, zou Amy, va vivre ta vie loin du Tardis. Quel soulagement ! On se débarasse enfin du boulet qui plombe la série. Malheureusement, on perd Rory, l’accessoire de Amy. Mais bon, je suis prêt à ce sacrifice pour ne plus avoir à supporter la démone rousse.
Et jusqu’au bout, elle ne nous aura pas épargner le plombage de scène tant le final est anti émotion au possible. On devrait pleurer, on devrait être dégouté, on devrait crier à l’injustice et la connerie du docteur, comme avec Rose et Donna. Là, c’était « oui, oui, c’est bon, casse toi docteur avant qu’elle se réincruste ». Zéro émotion, zéro effet et du coup, une scène particulièrement longue. Et une ultime scène prouvant là encore que Amy n’était tout simplement pas une compagne pour le docteur.
Bref, 9.9/10
Alors oui, c’est ultra clssique et cheapos pour l’intrigue du jour et on a une scène de séparation somnolente mais voilà, on a une séparation, la meilleure de tous les temps finalement ! Casse-toi Amy et ne revient jamais ! J’aurais pu mettre 10 mais ma religion anti-ère Moffat me l’interdit.