Naturalisé ou subspontané principalement dans le sud de la France et en région parisienne, ce « faux fraisier » peut être déjà considéré comme invasif dans certains endroits.
Ses fleurs solitaires jaunes le différencient aisément de nos fraisiers sauvages mais ses fruits dressés sont très ressemblant à nos « fraises des bois » avec un risque certain de confusion. Sans saveur, ces fausses fraises seraient toxiques pour certains auteurs, entrainant des troubles digestifs après ingestion.
Encore peu décrit en Lorraine (4 stations dans l’atlas des plantes de Lorraine réalisé par Floraine), il semble que sa récente observation à Pierre la Treiche le long d’un chemin bordant la Moselle soit la première effectuée dans le Toulois.
L’introduction volontaire d’une espèce exotique à des fins ornementales présente toujours un risque à terme pour la biodiversité… parfois même pour la santé et il existe toujours des espèces indigènes de substitution qui n’en présentent aucun !
Pourquoi planter un « faux fraisier » quand des « vrais » existent chez nous en abondance ?
Prendrons-nous conscience un jour des risques à jouer inconsidérément les apprentis sorciers ?