L'entrée en matière est un peu rude pour ceux qui font partie des nouveaux demandeurs d'emploi, je m'en excuse.
Cependant, La Nuit Blanche, c'est gratuit.
Pas cher.
C'est ce que dit le G.O. de Paris.
Limitez les accompagnants pour ne pas jouer au chien de berger et buvez largement avant. Pas question d'être cynique, même si ça s'y prête.
En début de soirée, les galeries du Marais n'ont rien de particulier sauf qu'elles sont ouvertes la nuit et que les gens à l'intérieur sont beaux. Donc, c'est agréable.
Evitez les initiatives à caractère social, type Défilé de mode à Belleville.
Boycottez ce qui ressemble à La Maison de la Poésie, même si le nom, le concept, l'idée vous plaisent. Vous ne paierez pas, ce sera donc d'autant plus chiant. C'est comme la psychanalyse, si ça ne coûte rien on s'en fiche.
La musique contemporaine expérimentale est tout à fait écoutable si tant est qu'elle soit donnée devant les lignes de chemin de fer de la gare de l'est, par exemple.
Précipitez-vous dans les lieux désaffectés, les squatts, les endroits mal-famés vidés de leurs punks pour l'occasion.
Et surtout faîtes pas la queue dans des endroits riquiquis car comme le dit fort justement Peter Sloterdijk, la présence de l’image monumentale à l’échelle de la ville et de l’architecture, sur le mode de la projection est un "véritable potentiel de croissance pour l’expression artistique"(mais il doit être possible de trouver un truc de Schopenhauer qui donnerait un super sens à la queue).
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